Je m'appelle Maximilien et je suis aveugle de naissance. Ma cécité ne m'empêche pas de vivre pleinement mes passions. Je suis massothérapeute et j'adore le sport : ski alpin, voile, marche, vélo en tandem. Je suis aussi passionné par la radio (CB, PMR 446) et la musique, avec des goûts variés allant du blues au rock'n'roll en passant par la chanson française. À travers ce blog, je partage mes aventures et mes découvertes.
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samedi 4 octobre 2025
Les numéros de téléphone : mes souvenirs d’hier à aujourd’hui (Partie 1)
Salut à tous,
Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui fait partie de la vie de tout le monde, aveugles ou pas : les numéros de téléphone. Derrière ces chiffres se cachent des souvenirs, des habitudes, et parfois même de vraies petites histoires.
Mon tout premier souvenir, c’est celui du numéro de la maison. Il est toujours le même aujourd’hui, sauf qu’il est passé à 10 chiffres quand l’indicatif est devenu obligatoire. Pas de panique à l’époque : ça s’est fait naturellement, les indicatifs ont simplement été intégrés au reste.
Quand j’étais petit, on utilisait même des raccourcis de numérotation. Par exemple, pour appeler ma grand-mère (paix à son âme), il suffisait de composer M05. Je ne savais pas pourquoi, mais ça marchait : une sorte de mémoire programmée avant l’heure.
À l’école, on nous apprenait à téléphoner. On a commencé par les services comme le 161 pour l’horloge parlante ou le 162 pour la météo. Des numéros simples, que tout le monde composait au moins une fois, parfois juste pour s’amuser.
Plus tard, j’ai découvert d’autres numéros spéciaux : ceux des radios et des concours. Je me souviens du 0901 00 103 6 pour NRJ Léman, le fameux Combox NRJ, ou encore du jackpot de Framboise, même si je ne l’ai jamais composé. Ces numéros-là, ils marquaient une époque.
Et puis il y a eu le grand changement : l’arrivée du premier portable dans la famille. Chez nous, c’était un Natel C en 077. Je me rappelle encore du numéro par cœur : 077 46 02 06. Ma mère l’a gardé longtemps, jusqu’à ce que la ligne soit coupée. L’appareil était un Ericsson, pas une valise mais un gros machin qui tenait à peine dans la poche. Une vraie révolution pour l’époque.
En parallèle, il y avait encore les cabines téléphoniques. Pas près de chez moi, mais à l’école, au chalet, et même à La Tzoumaz où je skiais. On pouvait y passer des coups de fil rapides, avec les fameuses pièces ou cartes à puce.
Bien sûr, on connaissait aussi les numéros d’urgence : 117 pour la police, 118 pour les pompiers, 144 pour l’ambulance. On apprenait ça dès l’enfance, « au cas où ». Plus tard sont venus d’autres numéros, comme le 1414 ou le 1415, mais les classiques restent gravés dans ma mémoire.
À la maison, on avait un téléphone sans fil blanc avec un large clavier. Et un peu plus tard, un appareil combiné téléphone + fax. Pas de répondeur chez nous, ce n’était pas la coutume, mais plus tard j’ai eu le Combox sur mon portable.
Avec tout ça, j’ai retenu pas mal de numéros par cœur, surtout ceux de la famille et des copains. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil : tout passe par le répertoire du portable. Pourtant, ma mémoire me sert toujours, et mon téléphone fixe me lit même certains numéros à voix haute grâce à la synthèse vocale.
Alors, qu’est-ce que je préfère entre hier et aujourd’hui ?
👉 Un peu des deux, je dirais. La mémoire, ça peut dépanner, et la facilité du répertoire, ça fait gagner du temps. Mais une chose est sûre : pour moi, la voix reste essentielle. Les applis de messagerie, c’est bien, mais rien ne vaut un bon appel vocal, surtout pour un aveugle comme moi.
Et vous ? Quels numéros de téléphone vous ont marqué ? En connaissez-vous encore par cœur aujourd’hui ? Venez partager vos anecdotes en commentaire, ça m’intéresse !
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Et voilà… on y est ! Je n’aurais jamais imaginé en arriver là quand j’ai ouvert ce blog, un peu sur un coup de tête, comme à l’époque de Sky...
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