Je m'appelle Maximilien et je suis aveugle de naissance. Ma cécité ne m'empêche pas de vivre pleinement mes passions. Je suis massothérapeute et j'adore le sport : ski alpin, voile, marche, vélo en tandem. Je suis aussi passionné par la radio (CB, PMR 446) et la musique, avec des goûts variés allant du blues au rock'n'roll en passant par la chanson française. À travers ce blog, je partage mes aventures et mes découvertes.
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mardi 14 octobre 2025
📞 Les numéros de téléphone, mes souvenirs (partie 2)
De l’indicatif à l’iPhone : une évolution pas comme les autres
👋 Salut à tous !
Aujourd’hui, on parle de la suite de mon précédent article consacré aux numéros de téléphone. Après les cadrans et les lignes fixes, place à une époque plus mobile !
Si la première partie évoquait les anciens numéros et la manière dont on téléphonait “à l’époque”, cette seconde partie poursuit le voyage, depuis l’arrivée des indicatifs jusqu’aux smartphones modernes.
À la maison, le numéro n’a pas changé : il est toujours là, fidèle au poste, simplement passé à dix chiffres le 29 mars 2009, quand la Suisse a rendu obligatoire la composition complète, même pour les appels locaux.
Avant cette date, on ne devait taper l’indicatif que pour les appels interurbains.
Dès lors, tout est devenu plus simple : 021 pour le canton de Vaud, 022 pour Genève, 027 pour le Valais… J’étais encore jeune, mais je m’y suis fait sans problème.
Les débuts du mobile
Mon tout premier téléphone portable, c’était un Nokia 8210, un petit bijou récupéré avec une carte prépayée. À cette époque, il fallait gratter une carte et composer un numéro avec 123 au début et à la fin pour recharger le crédit.
Je ne pouvais pas encore lire l’écran, ni écrire de SMS, mais je composais les numéros sans souci.
Très vite, j’ai dû le remplacer : le haut-parleur rendait l’âme, et j’ai opté pour le fameux Nokia 3310, celui qui a marqué toute une génération.
Je l’ai gardé longtemps, jusqu’à ce que les téléphones deviennent plus complexes et que les premiers lecteurs d’écran apparaissent pour Symbian OS.
Quand la voix a pris le pouvoir
Ce fut une révolution : Talks puis Mobile Speak, les deux premiers lecteurs d’écran pour téléphones portables.
Mais attention, ça coûtait une petite fortune !
Il fallait parfois débourser plus de 400 francs suisses pour une licence logicielle, et à chaque changement de téléphone, tout réinstaller. Autant dire qu’il valait mieux ne pas abîmer son appareil.
Mon tout premier modèle parlant fut le Nokia 3230, puis le N70, et enfin le 6210 Navigator.
Ces téléphones étaient incroyables pour leur temps, même si tout restait encore limité.
Et puis vint l’iPhone…
Je me souviens encore des discussions :
« Non, c’est tactile, tu ne pourras pas t’en servir ! »
« Il n’y a pas de lecteur d’écran, laisse tomber. »
Et pourtant, Apple a intégré VoiceOver, et tout a changé.
Ce jour-là, c’est la liberté qui a sonné.
J’ai pu faire, enfin, comme tout le monde : envoyer des messages, lire les journaux, utiliser les réseaux sociaux, écouter la radio, suivre l’actualité, écrire mes articles de blog… bref, tout ce que je veux.
Et je me souviens encore des visages étonnés autour de moi :
« Mais comment tu fais ? Tu lis ton écran ? »
Et moi, tranquille :
« Ben oui, VoiceOver le lit pour moi. »
Aujourd’hui, on est loin des téléphones à cadran, et c’est tant mieux.
Mais je garde un immense respect pour ce parcours, pour toutes ces étapes qui m’ont mené de la roulette du cadran à la voix de Siri.
Et vous ?
Quels sont vos souvenirs liés au téléphone ?
Avez-vous connu les anciens numéros, les cartes à gratter ou vos premiers portables ?
Racontez-moi vos anecdotes dans les commentaires — j’adore lire vos histoires et vos réactions !
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