samedi 27 septembre 2025

Le retour de Kapa 69 : quand les souvenirs CB refont surface

Salut à tous ! 👋 Hier, j’ai eu une belle surprise sur les ondes : le retour de mon ami Kapa 69, que je n’avais pas entendu depuis un bon moment. Quel plaisir de retrouver la toute première voix que j’avais captée sur la CB, un certain 20 novembre 2022 vers 20h, sur le canal 4 FM, le canal d’appel de la Suisse romande. Trois coups dans le micro pour se saluer… et hop, la magie des ondes opère ! 🔊 Souvenir de mon tout premier contact Ce soir-là, j’étais avec mon fidèle Alan 42, mon tout premier poste CB portable. J’avais raconté cette expérience dans un article dédié, que vous pouvez retrouver ici : 👉 Mon premier contact CB avec l’Alan 42 . À l’époque, l’échange avait été assez bref. Je n’avais même pas demandé son prénom, juste son indicatif : Kapa 69. Mais ce premier contact reste un moment fort, celui qui m’a fait tomber amoureux de la CB. Nos retrouvailles sur les ondes Hier, c’était tout autre chose : on a discuté une bonne dizaine de minutes, en testant différents modes et canaux : 4 FM pour commencer, Puis 4 AM, Ensuite 7 AM, Et enfin 7 USB, la BLU. Et là, surprise technique ! En AM, il passait même mieux qu’en FM, Et en BLU (USB)… c’était un vrai boulet de canon grâce à ses 12 watts PEP. 💥 En plus, avec ses 20 mètres de fil d’antenne, il avait une portée impressionnante. 📡 L’esprit cibiste toujours vivant Après cette discussion, j’ai ressenti ce mélange unique : La nostalgie de mes débuts en 2022, Et la motivation pour continuer à faire vivre la CB, car comme on dit : "Cibiste un jour, cibiste toujours !" Hi hi hi ! Trois coups dans le micro ! 🔊 Un message pour les curieux et les anciens Pour celles et ceux qui veulent se lancer, je conseille de commencer doucement, avec un petit poste portable, facile à utiliser. Je prépare d’ailleurs un guide universel, pour aveugles et voyants, afin d’expliquer pas à pas comment débuter en CB ou PMR 446. Pour les anciens qui hésitent à revenir, rappelez-vous : ce ne sera peut-être plus comme dans les années 80 ou 90, mais il y a encore du monde sur les ondes, et ça fait tellement plaisir d’entendre de nouvelles voix et de faire revivre cette belle passion. Et vous ? Et vous, quels sont vos plus beaux souvenirs de CB ? Avez-vous déjà repris le micro récemment, ou l’envie vous titille-t-elle ? Partagez vos expériences dans les commentaires, et peut-être qu’on se croisera un jour… sur le canal 4 FM ! 🎙️

mercredi 24 septembre 2025

Ma technique pour cuire une entrecôte parfaite (sans la voir)

Salut à tous ! 👋 Aujourd’hui, on va parler cuisine, et plus précisément de ma technique pour cuire une entrecôte de bœuf à la poêle, une méthode simple et efficace qui marche même quand on est aveugle, comme moi. Je vous emmène dans ma cuisine pour vous montrer comment je fais, étape par étape, avec mes repères sensoriels et un petit coup de pouce technologique. 🥩🔥 1. Préparer le matériel et la viande Je commence toujours par tout préparer avant d’allumer la plaque, pour ne pas être pris de court. Dans ma fameuse boîte à outils spéciale cuisine, je prends : Une poêle adaptée à ma plaque induction, Mon pique à viande pour retourner la pièce facilement et sans risque d’éclaboussures, Une assiette propre pour poser la viande cuite, Le sel et le poivre, Mes herbes de Provence pour parfumer l’entrecôte. Côté viande, je fais confiance à ma sœur, qui connaît mes goûts et choisit pour moi une belle pièce de qualité. Quand on ne peut pas vérifier visuellement, avoir une personne de confiance ou un boucher habituel, c’est essentiel. 🤝 2. La cuisson, étape par étape La cuisson, c’est le cœur de la recette. Je procède toujours de la même manière, avec mes repères sensoriels et un petit coup de pouce technologique grâce à Siri sur mon Apple Watch. ⏱️ Je verse l’huile dans la poêle à froid, pour éviter les éclaboussures. J’allume la plaque induction et j’écoute attentivement. Quand l’huile commence à crépiter, c’est le signal parfait pour poser l’entrecôte. 🔊 Je demande à Siri : "Dis Siri, mets un minuteur de 3 minutes." Au bip, je retourne la viande avec le pique et je redemande 3 minutes pour la deuxième face. En 6 minutes pile, j’obtiens une cuisson saignante, exactement comme je l’aime. 3. L’assaisonnement en cours de cuisson Je sale et poivre la viande pendant la cuisson, directement dans la poêle, sur les deux faces : Première face : avec mon moulin manuel, pour avoir un poivre grossier et bien parfumé. 🌿 Deuxième face : avec le moulin électrique, plus rapide mais qui donne un poivre plus fin. À chaque retournement, je saupoudre des herbes de Provence, qui apportent un délicieux parfum méditerranéen. 🌱 4. Le repos et la garniture Une fois la viande cuite, je la dépose dans l’assiette et je la laisse reposer une ou deux minutes. Cette étape est cruciale : elle permet aux jus de se répartir, ce qui rend l’entrecôte encore plus tendre et juteuse. 💧 Pour le contraste, j’ajoute une garniture. Ce dimanche, c’était des courgettes au four, préparées par ma sœur. Je les ai laissées froides, et le mélange entre la chaleur de la viande et la fraîcheur des courgettes était tout simplement… rude bon ! 😋 Mes repères pour réussir sans voir En tant qu’aveugle, mes repères ne sont pas visuels, mais auditifs et tactiles : Le crépitement de l’huile pour savoir quand démarrer, Le bip du minuteur pour la précision du temps, Le toucher avec le pique pour vérifier la cuisson : Un peu ferme mais encore souple = saignant parfait. Avec l’habitude, ces repères deviennent automatiques, et la cuisine devient un vrai plaisir, sans stress. Conclusion : à vos poêles ! Cuisiner, ce n’est pas juste nourrir son corps, c’est aussi se faire plaisir et partager un moment convivial. Avec un peu d’organisation et de bons repères, même sans voir, tout le monde peut réussir une belle entrecôte. Et vous, quelles sont vos astuces pour réussir la cuisson de la viande ? Avez-vous une technique secrète, un assaisonnement préféré ? Partagez vos conseils et vos expériences dans les commentaires, et surtout… bon appétit ! 🥩🔥

samedi 20 septembre 2025

Les radios qui ont marqué ma vie

👋 Salut à tous !
Aujourd'hui, je vous emmène dans un voyage sonore, à travers mes souvenirs, mes émotions et ces voix qui ont rythmé ma vie.
Pour moi, la radio n'est pas juste un appareil : c'est un compagnon de route, une présence chaleureuse qui a toujours été là, de l'enfance jusqu'à aujourd'hui.

Comme je suis aveugle de naissance, la radio occupe une place encore plus particulière dans ma vie.
Elle est bien plus qu'un simple média : elle me permet de voir le monde autrement, à travers les voix, les musiques et les sons.
Chaque émission, chaque commentaire sportif, chaque générique devient une fenêtre ouverte sur l'extérieur.


Le tout premier souvenir : le Fisher-Price rouge

Ma toute première « radio » était en réalité un radiocassette  Fisher-Price, rouge pétant avec de gros boutons de couleur.
Je m'en souviens comme si c'était hier :

  • deux blancs pour avancer et reculer la bande,
  • un rouge pour enregistrer,
  • un vert pour lancer la lecture,
  • et un bleu pour arrêter et ouvrir le compartiment à cassettes. 🎶

À cette époque, je l'utilisais surtout pour écouter des cassettes, pas vraiment la radio.
Je l'ai gardé longtemps, jusqu'au jour où on m'a dit qu'il n'était plus réparable, car il était en plastique.
Ce petit poste reste pour moi le symbole de mes premiers pas dans le monde sonore.


Les matins de mon enfance : Patrick Ferla et RSR

Le vrai contact avec la radio est arrivé au petit déjeuner, dans notre appartement du chemin de Roches à Pully.
Nous avions un poste posé sur le parquet, sur la mezzanine du salon, et le son se diffusait dans toute la pièce.
C'était l'époque de la Radio Suisse Romande, devenue ensuite RS Première, puis RTS La Première.

Chaque matin, la voix de Patrick Ferla animait Le Petit Déjeuner. ☕🎙️
Je ne me souviens pas de la marque du poste, mais je me souviens parfaitement de l'ambiance :
ces voix qui accompagnaient le début de la journée,
ce petit rituel familial qui réchauffe encore ma mémoire aujourd'hui.


Au chalet et en voiture : la radio en famille

La radio, c'était aussi les trajets en voiture ou les week-ends au chalet.
Là-bas, nous avions un petit poste Toshiba, qui pouvait fonctionner sur piles, parfait pour un lieu un peu isolé.
On écoutait beaucoup Les Dicodeurs, une émission culte de la RSR, pleine d'humour et de complicité.

Et lors des voyages en voiture, il y avait un rendez-vous incontournable :
les radios autoroutes sur la fréquence 107.7.
Elles accompagnaient nos trajets, avec des infos trafic très utiles et une musique d'ambiance parfaite pour la route. 🚗🎧


Radio Framboise et le premier poste rien qu'à moi

En parallèle, ma station favorite est devenue Radio Framboise 🍓.
À tel point que j'avais programmé mon radio-réveil dessus, pour commencer la journée avec ses animateurs.
Et chaque quart d'heure, à :15, il y avait le célèbre Jackpot Framboise !
Je me souviens encore du numéro à composer pour jouer :

« 0901 56 54 55 » 📞
Un petit moment d'excitation, même si je ne participais pas toujours.

Puis, un jour, ma marraine m'a offert un radio-CD-cassette.
Ce cadeau a été une libération : je n'avais plus besoin de monopoliser la chaîne hi-fi familiale !
C'était mon poste à moi, ma musique, mes cassettes, et surtout ma radio.
Je pouvais enfin écouter ce que je voulais, quand je le voulais.


La magie du direct : le hockey sur Framboise

Vers 2001, la radio a pris une toute nouvelle dimension avec les matchs du Lausanne HC. 🏒🔥
Grâce à Radio Framboise, j'ai découvert l'émotion du direct, cette intensité unique que seule la radio peut transmettre.

Deux voix mythiques m'accompagnaient alors :

  • Paul Magro, plein d'énergie et de passion,
  • David Lemos, plus posé, précis dans ses analyses.

Leurs commentaires me transportaient au cœur de la patinoire.
Je me souviens encore de Paul criant :

« Et goal ! Et goaaaaaaal ! »
Souvent, j'écoutais seul, complètement absorbé,
et encore aujourd'hui, je retrouve cette ambiance sur Global Sport, preuve que la magie est toujours là.


Les grandes émissions cultes

Avec le temps, j'ai élargi mes horizons radio.
Toujours sur RSR La Première, j'écoutais :

  • Les Dicodeurs, bien sûr, une émission indémodable,
  • Salut les Petits Loups, pour la jeunesse,
  • et surtout Le Kiosque à Musique, présenté par Jean-Paul Gigon et Jean-Claude Martin. 🎵

Chaque samedi, l'émission commençait par la célèbre petite phrase « Attention, le samedi… »,
qui annonçait une ambiance festive et conviviale pour tout l'après-midi.
C'était le rendez-vous musical incontournable, qui résonne encore dans mes souvenirs.

Et puis, il y avait Radio Lac, que j'associe directement au Bol d'Or,
cette course mythique sur le lac Léman .
Là, radio et passion pour la navigation se rejoignaient dans une symphonie parfaite.


Couleur 3, Nostalgie et Option Musique

Plus tard, j'ai découvert Couleur 3, avec son style décalé et audacieux.
Le dimanche soir, entre 22h et minuit, j'écoutais Krakoukas,
une émission entièrement consacrée à la musique métal. 🎸🔥
Elle avait une énergie folle, parfois complètement déjantée.
Il m'arrivait même d'oublier de couper la radio en m'endormant…
et de me réveiller avec le métal qui tournait encore en fond sonore. 😅

À côté, il y avait Nostalgie, parfaite pour retrouver les grands classiques,
et Option Musique, devenue RTS Option Musique aujourd'hui.
Quand j'étais à La Tzoumaz, nous utilisions l'émetteur de Savièse pour bien capter la station,
preuve que la radio était aussi liée aux lieux et aux voyages.


Aujourd'hui : la radio à l'ère du DAB+

Même avec Internet, les applis et les podcasts,
je continue à écouter la radio en direct, grâce au DAB+.
La qualité est incroyable, et j'aime rester dans l'instant,
comme lorsque j'écoutais un match ou une émission spéciale il y a des années.

Les applis sont très pratiques pour rattraper ce que j'ai manqué,
mais rien ne remplace la magie du direct.
C'est un parfait mélange entre modernité et tradition,
entre l'enfant que j'étais et l'adulte d'aujourd'hui.


Partagez vos souvenirs !

Et vous, quels sont vos souvenirs liés à la radio ? 🎙️
Laquelle a marqué votre enfance ou vos trajets en voiture ?
Racontez-moi vos anecdotes dans les commentaires, je serai ravi de les lire et d'échanger avec vous.
Et si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager avec vos proches pour faire revivre, à plusieurs, la magie de la radio. 💬✨


Conclusion : une radio qui me fait voir le monde

Pour moi qui suis aveugle, la radio est bien plus qu'un simple média :
c'est une fenêtre ouverte sur le monde.
Là où d'autres voient des images, moi j'entends des voix, des musiques et des ambiances qui donnent vie à mon univers.

Chez moi, il y a presque toujours une radio allumée.
Elle accompagne mes journées, mes souvenirs, mes passions.
Du petit Fisher-Price rouge aux cassettes, puis au DAB+ d'aujourd'hui,
la radio est restée ce fil invisible qui relie mon passé et mon présent.

La radio, ce sont des voix et des musiques qui m'accompagnent depuis toujours,
et qui continueront de me faire vibrer encore longtemps.
🎶

 

Partagez vos souvenirs !

Et vous, quels sont vos souvenirs liés à la radio ? 🎙️
Laquelle a marqué votre enfance ou vos trajets en voiture ?
Racontez-moi vos anecdotes dans les commentaires, je serai ravi de les lire et d'échanger avec vous.
Et si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager avec vos proches pour faire revivre, à plusieurs, la magie de la radio. 💬✨

 

jeudi 18 septembre 2025

Quand l’information rencontre la passion : mon rêve de présentateur

👋 Salut à tous ! Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un rêve qui me suit depuis l’enfance. Un rêve peut-être un peu fou pour certains, mais qui me fait vibrer à chaque fois que je l’imagine : présenter le Téléjournal. Pas le « JT » comme on dit en France, mais bien le Téléjournal suisse, ce rendez-vous mythique qui rythme nos soirées depuis des décennies. Mes premiers souvenirs du Téléjournal Mes tout premiers souvenirs remontent aux années 90, quand j’avais à peine quatre ou cinq ans. À la maison, c’était un moment familial sacré : on s’installait tous ensemble dans le salon pour écouter le Téléjournal. À cet âge-là, je ne comprenais pas encore tout ce qui se disait, mais je ressentais déjà l’importance de ce rituel. Je me souviens encore de l’ambiance sonore : la musique du générique, reconnaissable entre mille, la voix grave et posée du présentateur, et les murmures de mes parents commentant les nouvelles. Même si je ne voyais pas les images, je savais grâce à eux que le décor mythique était bleu-vert, et qu’une personne apparaissait à l’écran pour incarner les infos. Ce générique évoquait pour moi le sérieux et la solennité, mais aussi une certaine curiosité : c’était la porte ouverte vers le monde, vers ce qui se passait en Suisse et ailleurs. La voix qui a marqué une génération Pendant près de vingt ans, Darius Rochebin a été la voix et le visage du Téléjournal. Pour moi, il reste l’incarnation de l’information suisse, avec sa voix posée et rassurante. Il avait ce mélange rare de rigueur et d’humanité, qui donnait confiance au public. Aujourd’hui, c’est Philippe Revaz qui tient ce rôle avec brio. Je le vois un peu comme un Darius moderne, avec une touche qui me rappelle aussi Patrick Poivre d’Arvor, tout en ayant son propre style unique. Il perpétue la tradition, tout en apportant une énergie nouvelle. Le rêve de présenter le Téléjournal Mon rêve n’est pas seulement d’annoncer quelques titres ou de conclure l’émission. Je voudrais présenter le Téléjournal en entier, du générique d’ouverture jusqu’à la phrase de clôture. Ce serait un immense honneur, mais aussi un sacré défi technique. Les présentateurs voyants lisent leurs textes sur des téléprompteurs. Pour moi, il faudrait imaginer un système adapté, peut-être un téléprompteur en braille. Rien que ce détail montre à quel point l’accessibilité dans les médias est encore un chantier à explorer. Et puis, à la fin du Téléjournal, il y a la tradition : Redonner brièvement les titres, puis annoncer la météo, qui est séparée du TJ depuis 1989. Imaginez-moi dire ces mots mythiques : « Et maintenant, place à la météo, présentée ce soir par Philippe Jeanneret. » Philippe Jeanneret, pour moi, c’est une légende. Non seulement Monsieur Météo, mais aussi un navigateur passionné, comme moi. ⚓️ Pouvoir l’annoncer en direct serait un moment d’émotion incroyable, presque irréel. Sérénité et chaleur : trouver le ton juste Le Téléjournal, ce n’est pas seulement de l’information : c’est entrer chaque soir dans la maison des gens. Les téléspectateurs sont dans leur salon ou leur salle à manger, parfois encore à table. Il faut donc trouver le ton parfait : Solennel, pour montrer le sérieux et le respect des nouvelles, mais aussi chaleureux, pour créer un lien humain et proche. Même un petit fou rire peut avoir sa place : il rappelle que derrière l’écran, ce sont des humains qui parlent à d’autres humains. C’est exactement ce mélange qui me ferait vibrer. Le premier Téléjournal : une note positive Si je devais présenter mon tout premier Téléjournal, j’aimerais commencer avec une bonne nouvelle, quelque chose qui rassemble le pays. Par exemple, une victoire historique de l’équipe suisse de hockey sur glace en finale d’un mondial. 🏒🇨🇭 Un moment de joie collective, avant de traiter les sujets plus lourds avec le sérieux nécessaire. Je ne voudrais pas débuter directement avec une actualité tragique, comme une guerre ou une catastrophe. Je préfère installer d’abord une atmosphère positive, pour marquer les esprits et donner confiance au public. Trop d’infos, trop vite : revenir à l’essentiel Aujourd’hui, l’information est partout : au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, et même dans nos poches, sur nos smartphones. 📱 Le problème, c’est qu’on en a trop. Elle arrive en continu, parfois sans filtre, et au lieu de nous éclairer, elle peut finir par nous noyer. Mon rôle de présentateur serait aussi de remettre de l’ordre dans ce flot, de dire au public : « Voici ce qui compte vraiment aujourd’hui. » Le Téléjournal resterait classique dans sa diffusion, à la télévision, mais avec une présence mesurée sur les réseaux sociaux, juste pour permettre aux gens de revoir ce qu’ils ont manqué — sans transformer l’émission en streaming permanent. Un message pour tous : rêver grand Imaginer ce rêve me remplit de fierté, d’émotion et d’un peu de trac. Parler en public, même indirectement, c’est impressionnant. Mais ce rêve n’est pas seulement le mien. Je veux qu’il parle à tout le monde, que chacun y voie une invitation à rêver grand, peu importe son parcours ou ses obstacles. Mon histoire est celle d’un enfant qui écoutait le Téléjournal dans le salon familial, et qui, un jour, veut être la voix qui informe et rassemble les autres. « Un jour, même les aveugles présenteront le Téléjournal, fidèle à son fond bleu-vert mythique, sérieux mais chaleureux, avec juste ce qu’il faut de modernité… sans jamais en abuser. » Parce qu’au fond, l’essentiel n’est pas que moi je réalise mon rêve, mais que chacun trouve le courage de poursuivre le sien. Un rêve, petit ou grand, peut changer une vie. ✨

lundi 15 septembre 2025

De la tablette au smartphone : mon voyage à travers l’évolution des outils pour aveugles

👋 Salut à tous !
Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui me tient vraiment à cœur :
l'évolution des outils pour les personnes aveugles, de la tablette et
du poinçon jusqu'aux smartphones modernes.
C'est une histoire très personnelle, parce que j'ai eu la chance (et
parfois le défi !) de vivre toutes ces étapes.
Vous allez voir comment chaque appareil a changé ma vie, et comment la
technologie peut transformer le quotidien.

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La tablette et le poinçon : l'écriture à l'envers

Je possède encore une petite tablette avec son poinçon, même si je ne
l'ai presque jamais utilisée.
C'est un objet très ancien, qui servait à écrire en braille avant la Perkins.
Le principe est simple : on perce le papier point par point, mais à
l'envers, pour que le texte apparaisse dans le bon sens une fois la
feuille retournée.
Ce n'est pas très beau, c'est plutôt archaïque… mais certainement pas inutile.
C'est un peu comme un vieux couteau suisse : on ne s'en sert presque
jamais, mais on le garde "au cas où".

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La Perkins : mon premier outil d'apprentissage

Dès la première primaire, j'ai découvert la machine Perkins.
C'était l'outil standard pour apprendre à écrire en braille.
Comparée à la tablette et au poinçon, elle paraissait déjà très
moderne, même si aujourd'hui je la qualifierais d'un peu antique.
Elle était bruyante, très robuste, et surtout parfaite pour l'apprentissage.

J'aimais l'utiliser pour des exercices amusants, mais dès qu'il
s'agissait de devoirs, je soupirais intérieurement :
« Oh non, pas encore ça ! » 😅
En classe, chacun tapait à son rythme, créant un concert de cliquetis
mécaniques.
Au bout d'un moment, on n'y prêtait même plus attention : ce vacarme
devenait presque rassurant.

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La lecture en braille… sans passion

Autant j'ai toujours su écrire en braille, autant lire n'a jamais été
mon plaisir.
Je sais lire suffisamment pour travailler et me divertir, mais jamais
pour le plaisir pur.
À l'école, lire à voix haute en classe était une vraie horreur :
je lisais très lentement, sans envie, juste parce qu'il le fallait.
Aujourd'hui, pour me détendre, je préfère largement les livres audio. 🎧
Pour le travail, en revanche, j'utilise JAWS et ma ligne braille, ce
qui me permet d'être précis et efficace.

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Le Braille Lite : une Perkins électronique

En 6ᵉ et 7ᵉ primaire, j'ai découvert un appareil qui semblait tout
droit venu du futur : le Braille Lite.
C'était une sorte de Perkins électronique, avec un petit côté "DOS",
très ancien système informatique.
Je m'en servais surtout en classe, notamment lorsque j'étais
secrétaire du conseil de classe.
Aujourd'hui, ce modèle a été remplacé par l'Apex de HumanWare, que
j'utilise encore régulièrement, même si un peu moins qu'avant.

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L'arrivée de l'informatique au CPHV

En 2004, un grand tournant a eu lieu dans ma vie numérique :
au CPHV (Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue, à
Lausanne), j'ai appris à utiliser un ordinateur sous Windows 98,
équipé de JAWS 3.5 et d'une ligne braille.

Je me souviens encore de la première phrase que j'ai entendue :

« Jao pour Windows est prêt ! »
(Oui, à l'époque, JAWS prononçait son nom bizarrement !)

Au début, c'était étrange, presque perturbant.
Mais très vite, j'ai trouvé ça fabuleux : pour la première fois, une
machine me parlait, me donnant accès au texte et à Internet.
C'était un miracle technologique.

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Les débuts d'Internet : modem 56k et Edunet.ch

Mon tout premier souvenir d'Internet remonte encore avant 2004.
Je revois mon père, avec son premier Mac portable, se connectant grâce
à une ligne 56k.
Le bruit du modem résonne encore dans ma tête : un mélange de
grésillements et de bips qui annonçaient l'ouverture d'une porte
magique vers un nouveau monde.

Au début, j'allais surtout sur Edunet.ch, un site éducatif suisse.
À l'école, mais aussi à la maison avec mes parents, je découvrais
Internet comme un terrain de jeu éducatif.
Quand j'ai enfin eu mon propre PC avec JAWS, j'ai pu explorer seul.
Je passais beaucoup de temps sur Google, et je téléchargeais des
fichiers MIDI… que j'ai toujours, et que j'écoute encore parfois avec
nostalgie. 🎹

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Les premiers téléphones parlants

Avant l'iPhone, il y a eu les Nokia avec Mobile Speak.
Mon tout premier modèle a été le Nokia 3230, suivi du N70, puis du
6210 Navigator.
C'était déjà une belle autonomie : je pouvais téléphoner, envoyer des
SMS, et même écouter la radio FM grâce au N70.

Je me souviens d'un moment très fort en 2006, en Provence.
J'étais assis sur mon lit, chez mon oncle et ma tante, et en zappant
les stations programmées, je suis tombé sur Nostalgie.
Pour la première fois, j'ai entendu « Les Bobos » de Renaud, issu de
son album Rouge Sang.
Un souvenir gravé à jamais, associé à ce petit téléphone qui
m'accompagnait partout. 📻

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L'iPhone 4 : la vraie révolution

En 2011, j'ai acheté mon premier iPhone 4, et là… tout a changé.
Pour la première fois, VoiceOver était intégré gratuitement.
Fini de payer des fortunes pour un lecteur d'écran !
Et surtout, l'iPhone me disait qui m'appelait, ce qui était impensable
avec mes anciens téléphones.

Très vite, j'ai découvert les applications :

celles des journaux télévisés pour suivre les infos du matin, du 12h45
et du 19h30,

et bien sûr Facebook, qui ouvrait un nouveau monde de communication et
d'échanges.

Cette autonomie nouvelle était une véritable révolution.
Je pouvais regarder les téléjournaux quand je voulais, lire les
articles du matin, interagir avec mes amis…
Tout était réuni dans un seul appareil, dans ma poche.

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L'Apex aujourd'hui : un compagnon complémentaire

Même avec l'iPhone, mon Apex HumanWare reste un outil précieux.
Je l'utilise moins qu'avant, mais il est parfait pour écrire
confortablement, surtout lors de déplacements ou pour de longues
prises de notes.
L'écran tactile est pratique, mais rien ne remplace le confort d'un
clavier braille dédié pour certains travaux.

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Conclusion : fierté et nostalgie

Quand je repense à tout ce chemin, de la tablette et du poinçon à
l'iPhone et l'Apex, je ressens un mélange unique :

De la fierté, d'avoir su m'adapter à chaque étape et de voir à quel
point la technologie a ouvert des portes pour les personnes aveugles.

De la nostalgie, pour ces sons et ces sensations d'autrefois : le
bruit du modem, le cliquetis des Perkins, la voix de JAWS qui disait
maladroitement « Jao pour Windows est prêt »…

Et surtout de l'émerveillement, en me disant que j'ai eu la chance de
vivre cette évolution incroyable sous mes doigts.

Chaque outil a marqué une époque de ma vie.
Et tout comme la Perkins a remplacé la tablette, et l'iPhone a
remplacé le Nokia, je sais que d'autres innovations viendront encore.
L'histoire continue, et j'ai hâte de voir — ou plutôt de sentir — la suite. ✨

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Et vous ? Parlons-en !

Et vous, avez-vous connu certaines de ces étapes ou utilisé des outils
qui vous semblent aujourd'hui dépassés ?
Peut-être la Perkins, un vieux Nokia, ou même le fameux modem 56k avec
son bruit inoubliable ? 😅
💬 Racontez-moi vos souvenirs en commentaire, j'ai hâte de vous lire
et d'échanger avec vous.
Si cet article vous a plu, partagez-le autour de vous pour montrer à
quel point la technologie a transformé nos vies !

samedi 13 septembre 2025

🌟 Rêves, cécité et idées reçues : ma vision du monde

Salut à tous, Aujourd’hui, pas de mer directement au programme, mais on va parler de cécité. À travers cet article, j’ai envie de partager mon vécu, casser quelques clichés, et peut-être vous donner envie de réagir en commentaires. Je vous invite à lire jusqu’au bout et à échanger avec moi : vos réactions comptent vraiment ! 💬 💬 Idées reçues sur les aveugles L’un des clichés que j’entends souvent, c’est que les aveugles seraient forcément pianistes ou musiciens. Mais il faut se rendre à l’évidence : un aveugle n’est pas forcément musicien, tout comme un musicien n’est pas forcément aveugle. C’est pareil pour le métier de téléphoniste : on imagine souvent les aveugles derrière un combiné téléphonique… sauf qu’aujourd’hui, ce métier se fait de plus en plus rare. Oui, j’ai appris à répondre au téléphone, mais ça ne me définit pas. Beaucoup de gens pensent aussi qu’une personne aveugle ne peut rien faire, à part peut-être jouer un peu de musique. Moi, j’ai eu la chance d’avoir mes parents à mes côtés, toujours là pour me pousser à avancer et me rappeler que je peux faire bien plus que ce que certains imaginent. Et même s’il y a toujours des gens qui veulent te faire sentir que tu n’es “rien d’autre qu’un aveugle”, je sais que beaucoup d’entre nous arrivent à se démarquer et à construire leur propre chemin. 🙌 Comment aider… ou pas Ce qui m’aide vraiment, c’est quand on fait les choses avec moi, pas à ma place. J’aime qu’on me laisse essayer, apprendre par moi-même, tout en restant pas loin au cas où j’aurais besoin d’un coup de main. C’est comme ça que je progresse et que je gagne en autonomie. Ce qui me rend dingue, par contre, c’est la surprotection : ces moments où on essaye de m’empêcher de faire quelque chose “pour mon bien”, alors que je sais très bien ce que je fais. Ou pire, quand on décide de faire les choses pour moi sans même me montrer comment les faire. Je préfère échouer en essayant que rester coincé à regarder quelqu’un faire à ma place. Bon, après, soyons clairs : pour certaines choses comme les démarches administratives ou les mails compliqués, je suis bien content qu’on m’aide directement. C’est moins stressant et plus efficace. L’important, c’est que ce soit un choix, pas qu’on m’impose de rester spectateur. 🌐 Accessibilité numérique L’accessibilité numérique, c’est un sujet compliqué. Ce qui me convient très bien ne sera pas forcément pratique pour quelqu’un d’autre. Par exemple, je trouve que les applications Apple sont impeccables, fluides et bien pensées. Même certaines applis très connues, comme Facebook, fonctionnent super bien avec VoiceOver. Mais il y a aussi des applis qui donnent envie de s’arracher les cheveux. Instagram, par exemple, est hyper casse-gosses : pour publier une photo, je dois désactiver VoiceOver pour accéder à mes images. Et le pire, c’est qu’avant, on pouvait le faire sans problème ! Au lieu d’améliorer l’accessibilité, ils ont rendu les choses plus compliquées pour nous. Ce genre de détail fait une énorme différence entre une appli inclusive et une appli frustrante. 👁️ La cécité expliquée simplement Beaucoup de gens pensent que “voir noir”, c’est être aveugle. Mais pour moi, ce n’est pas ça. Il n’y a pas de noir, pas de lumière, pas de couleurs. Il n’y a rien. C’est difficile à expliquer, parce que pour quelqu’un qui voit, le “rien” n’existe pas. Mais c’est exactement ce que je vis chaque jour : je ne vois rien du tout. Et il faut savoir qu’il existe différents niveaux de cécité. Certaines personnes perçoivent encore un peu de lumière, des formes ou des couleurs floues. Moi, non. La cécité n’est pas identique pour tout le monde, chacun la vit à sa manière. 📱 Les technologies qui changent la vie Mon iPhone, c’est mon outil numéro un. Il me permet d’envoyer des messages, de me repérer, d’écouter de la musique, de gérer mes mails… bref, je fais presque tout avec. Et bien sûr, ma canne blanche reste indispensable pour mes déplacements, même si ce n’est pas numérique. Depuis quelque temps, je découvre aussi la puissance des intelligences artificielles, comme ChatGPT. Je l’utilise notamment pour rédiger mes rapports de séances de massothérapie. Avant, ça me prenait beaucoup de temps et d’énergie. Maintenant, je dicte mes notes, et ChatGPT les met en forme clairement. Un vrai gain de temps et de liberté ! 🗣️ Conseils pour communiquer Il n’y a pas de “mode d’emploi” pour parler à une personne aveugle, mais voici quelques règles simples : Parlez normalement : pas besoin de crier ou de chercher vos mots. Restez naturel : aucun mot n’est interdit. Vous pouvez dire “regarde” ou “à bientôt” sans souci. Dans la rue, demandez avant d’aider : → La meilleure phrase reste : “Tu veux un coup de main ?” Posez vos questions : c’est mieux que de rester avec des idées reçues. Hier, vendredi, j’attendais le bus avec deux jeunes filles. On a discuté, et elles m’ont demandé : “Comment tu fais pour trouver le passage piéton ?” Ma réponse : “Je vais jusqu’au bord du trottoir, je le longe avec ma canne, et je cherche la partie abaissée. Une fois que je l’ai trouvée, je sais que je peux traverser en sécurité.” Ce genre d’échange, simple et naturel, est toujours agréable. 🌟 Un message pour les parents J’ai eu la chance d’avoir une famille qui m’a toujours intégré dans toutes les activités, comme mes deux sœurs. C’est ce que je conseille aux parents d’un enfant aveugle : faites des choses avec lui, laissez-le explorer et apprendre, même si ça demande des adaptations. C’est ce que ma famille a fait pour moi, et aujourd’hui, je sais à quel point ça m’a aidé à devenir autonome. 😡 Les phrases qui m’agacent On m’a déjà dit : “Oh, t’es courageux !” ou “Moi, je pourrais jamais vivre comme toi !” Je ne l’entends pas souvent, donc ça va, mais c’est quand même agaçant. Ma réponse est toujours la même : “On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a… et je le fais plutôt pas mal !” ❤️ Ce qui me rend fier Ce qui me rend fier, c’est simplement de vivre. J’aurais pu être paraplégique, tétraplégique, autiste, amputé… et pourtant, je suis là, avec ma vie et mes rêves. Bien sûr, il y a des choses que j’aimerais voir : la lune, les étoiles, les paysages… Mais comme ce n’est pas possible, je les ressens autrement, grâce aux sons, aux odeurs et aux sensations. 🌍 Mes rêves pour l’avenir Beaucoup de mes rêves tournent autour de la mer. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. Travailler sur un vieux gréement, un grand voilier traditionnel où il faut grimper dans les mâts pour aller toucher les voiles. Vivre dans un phare, pour ce côté mystérieux et pour veiller sur les marins et les bateaux. Et même si je ne vois pas, ma couleur préférée restera toujours le bleu, la couleur de la mer et du ciel que j’imagine à ma façon. Et j’ai un rêve peut-être un peu fou : qu’un jour, les aveugles puissent conduire. Avec des aides techniques ultra sophistiquées, on ferait les gestes de conduite comme tout le monde, pendant que la technologie garantirait la sécurité. Certains se moqueront peut-être, mais je l’assume complètement. Après tout, rêver, c’est gratuit. 💡 Conclusion La cécité fait partie de ma vie, mais elle ne me définit pas. Avec un peu d’ouverture d’esprit, de technologie et de respect, on peut rendre ce monde plus accessible et plus humain. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, mes rêves deviendront réalité. 🌟 Si cet article vous a fait réfléchir, n’hésitez pas à le partager et à me dire en commentaire ce que vous en pensez. Vos réactions comptent beaucoup pour moi !

dimanche 7 septembre 2025

🌊 Dix jours en mer sur le Pegasus avec la Barre Blanche : aventure, houle et sangria ! 🌊

Salut à tous, Aujourd’hui, je vous raconte une expérience qui restera gravée dans ma mémoire : dix jours en mer à bord du Pegasus, un superbe ketch de 11 mètres, pour un périple organisé avec la Barre Blanche. Ce fut dix jours faits de belles navigations, de houle, de galères, de fous rires… et de quelques litres de sangria ! 🍹 ⚓ Qu’est-ce qu’un ketch ? Pour ceux qui ne connaissent pas, un ketch, c’est un voilier équipé de deux mâts : le mât principal, avec la grand-voile, et un mât arrière, plus petit, qui porte une voile appelée artimon. Ce type de gréement a beaucoup de charme, mais demande de la finesse à la barre. Avec l’artimon, le bateau peut avoir tendance à "grimper aux arbres", c’est-à-dire lofer violemment (partir brusquement face au vent). Pour éviter ça, il faut corriger en permanence et en douceur, sans jamais donner de gros coups de barre. Sinon, on se retrouve à compenser tout le temps… et là, c’est l’épuisement assuré. ⚓ 🚍 Le départ… mouvementé ! Tout commence pour moi dans la précipitation. Je suis encore à La Tzoumaz avec ma famille quand je réalise que le groupe est déjà parti de Genève en bus avec la Barre Blanche. Et là je me dis : "Eh merde… qu’est-ce que j’ai foutu ! Bordel, quel con je fais !" Panique totale. Je trouve une solution en dernière minute : prendre un FlixBus pour Montpellier. Je suis seul dans le bus, ambiance plutôt calme, mais je suis tendu comme une corde, avec la peur de louper mon arrêt et de rater le départ. À la frontière, contrôle à Bardonnex : tout le monde descend pour le chien antidrogue, sauf moi qui reste dans le bus avec ma canne blanche. Franchement, une chance, parce que mon plus grand stress, c’était que le bus reparte sans moi. Arrivé à Montpellier, un jeune couple qui continuait vers Barcelone m’aide à descendre mes affaires. Et là, gros soulagement : Nicolas est là, qui m’attend déjà… mais évidemment, il en profite pour me chambrer un peu. 😅 Hop, direction Port-Camargue au Grau-du-Roi. 🍷 Premier soir à bord : apéro improvisé À notre arrivée, je découvre enfin le Pegasus, ce beau ketch de 11 m qui allait devenir notre maison flottante. Comme je suis le dernier à rejoindre l’équipage, j’hérite naturellement de la petite cabine arrière. Mais honnêtement, je m’en fiche : je suis juste heureux d’être là. Petit problème : plus de liquide vaisselle à bord. On file donc au petit Utile du port de Port-Camargue pour en acheter. Et là, je me dis que c’est le bon moment pour me faire pardonner d’être arrivé en décalé : j’en profite pour prendre deux bouteilles de rosé, une Petit Gris et une Merlot. 🍷🍷 Le soir, apéro avec ces deux bouteilles, repas convivial, rires et bonne humeur. On dort à quai cette première nuit, prêts pour le grand départ du lendemain matin. Ambiance : excellente ! 🌬️ Jour 1 – Cap sur Gruissan Le lendemain, c’est parti ! Mais pas un souffle de vent : seulement 2 nœuds, impossible de faire avancer un ketch de 11 mètres et 9 tonnes. On hisse quand même grand-voile et artimon, juste pour l’honneur, mais c’est le moteur et le pilote automatique qui font tout le boulot. À bord, ambiance détendue et tranquille, tout le monde discute et prend ses marques. Après 8 heures de navigation, on arrive à Gruissan, où l’accueil du port est au top. Petit repas simple à bord (on avait déjà englouti des pâtes au pesto pendant la traversée), puis sortie pour boire une bière et manger une glace. Une première étape parfaite pour se mettre dans le bain. 🍺🍦 🌊 Jour 2 – Gruissan → Port-Vendres Cette fois, le vent se lève et la houle aussi. Le Pegasus avance sous grand-voile et artimon, mais ça secoue sévère. Le seau devient le meilleur ami de l’équipage pour ceux qui ont le mal de mer… 🤢 Encore 8 heures de nav, mais dans des conditions bien plus sportives. À l’arrivée, complètement cuits, on s’attache à une bouée derrière Port-Vendres pour la nuit. Et là, cauchemar : ça bouge encore de partout. Les sacs valdinguent, les coffres claquent, impossible de fermer l’œil. Une nuit d’horreur ! 😵‍💫 🌧️ Jour 3 – Fuite vers Puerto La Selva Le lendemain, tentative de s’arrêter à Banyuls, mais impossible : ponton flottant impraticable. Pas le choix, on continue la route. Et comme si ce n’était pas assez, la pluie s’invite à la fête. 🌧️ Tout le monde sort ses coupe-vent et serre les dents. Enfin, on atteint Puerto La Selva, premier port après la frontière espagnole. Enorme soulagement ! On peut enfin se poser, se sécher, et surtout savourer sangria et tapas avant une bonne nuit réparatrice. 🍹🍴 🥶 Jour 4 – Mouillage près de Cadaqués Direction un mouillage à une demi-heure à pied de Cadaqués. Sur le papier, c’était idyllique… sauf que la météo a encore décidé de nous jouer des tours. Pendant la marche, alternance de grosses averses et de moments secs. 🌧️☀️ Visite rapide de Cadaqués sous la bruine, puis refuge bien mérité dans un bar : sangria blanche, tapas, olives. Parfait pour oublier la météo capricieuse. 🍹🫒 Retour de nuit au bateau avec ma lampe frontale pour se diriger. Petit point sécurité : on n’avait pas mis le feu de mouillage (pas bien !). Heureusement, aucun souci cette fois, et on passe une excellente nuit. ☀️ Jour 5 – Enfin le soleil : cap sur L’Escala Réveil, petit-déj, puis départ direction L’Escala. Et là, miracle : grand soleil et vent parfait ! 🌞 On navigue sous génois et artimon, et c’est moi qui barre pendant un long moment. Putain, quel plaisir ! Le Pegasus file, je sens chaque réaction sous mes mains… un moment magique. Petit oubli : personne n’a pensé à la crème solaire. Résultat : "Et merde pour ma pomme !" 😖 Visage cramé, surtout le nez et les joues. Arrivés au mouillage, on part en ville pour manger un morceau et… sangria obligatoire pour fêter ça. 🍹 🌬️ Jour 6 – Tramontane en approche ! Après deux jours tranquilles à L’Escala, on voit que la tramontane va se lever. Décision stratégique : se planquer dans la baie de Roses pour éviter le gros coup de vent en pleine mer. Bien nous en a pris ! Le vent arrive brutalement, et il faut enrouler le génois en urgence, grosse frayeur : on a failli l’abîmer. 😬 Ensuite, navigation toutes voiles dehors, mais avec des ris dans la grand-voile et l’artimon. Malgré ça, le bateau grimpe aux arbres et demande une barre ultra-fine pour rester maîtrisé. Un moment d’adrénaline pure. 🥾 Jour 7 – Rando costaude à Roses On reste une journée entière dans la baie pour souffler et profiter. Au programme : une randonnée bien couillue, pas une balade pépère ! Toute l’après-midi y passe, et on revient crevés mais ravis au bateau. ⛵ Jour 8 – Retour en France, 100 % voile Le lendemain, départ purement à la voile, pas une goutte de fuel, pas un bruit de moteur. Le rêve pour tout marin. 🌊 Le Pegasus glisse en silence, navigation paisible et parfaite. On termine la journée par un mouillage derrière Port-Vendres, dans 3,50 m d’eau, stable et calme. Une vraie bonne nuit reposante. 🚿 Jour 9 – Gruissan, la douche bénie Nouvelle escale à Gruissan. Moment mythique : la douche ! 🚿 Après tant de jours de sel et de fatigue, sentir l’eau chaude couler… "Ah non de dieu, qu’est-ce que ça fait du bien !" Puis repas en ville, bière fraîche, et dodo pour attaquer le dernier jour. ⚓ Jour 10 – Retour à Port-Camargue Départ à 8h15 pour la dernière étape. Huit heures de navigation, alternant moteur, pilote automatique et voile selon le vent. À l’arrivée à Port-Camargue, il est 21h passées. On est cuits, vidés, mais heureux. 😌 🚍 Le retour en Suisse Le lendemain matin, petit-déj, puis grand nettoyage du bateau. Ça prend du temps, mais ça fait partie du rituel. Puis repas final avec une bière avant de reprendre le bus pour la Suisse. Petit arrêt en route pour acheter quelques produits locaux. On m’offre même un melon, que j’offrirai plus tard à mes amis venus me chercher à Meyrin. 🍈 On termine par un repas ensemble, puis retour à Pully, où mes amis m’aident à ouvrir et ranger mes sacs. Fin officielle de ce périple incroyable. ⚓ Bilan Dix jours de navigation, c’est : du soleil et de la pluie, du calme plat et des coups de vent, des rires, des galères, des bières et des litres de sangria. 🍹 Naviguer sur un ketch, c’est exigeant. L’artimon demande une barre fine pour éviter de "grimper aux arbres". Mais c’est aussi une expérience unique qui rapproche de la mer et de soi-même. 💬 À vous la parole ! Et vous, avez-vous déjà navigué sur un ketch ou vécu une aventure en mer qui vous a marqué ? Racontez-moi vos expériences en commentaire, posez vos questions, et partagez vos impressions : la discussion est ouverte ! ⚓ Une seule certitude : je repartirai dès que possible ! 🌊❤️

🎙️ Parler en radio : technique, humanité et entraide (Partie 1)

Salut à tous, aujourd’hui, on reparle de radio — mais pas comme d’habitude. Si vous avez lu mon article précédent sur l’accompagnement radio...