Je m'appelle Maximilien et je suis aveugle de naissance. Ma cécité ne m'empêche pas de vivre pleinement mes passions. Je suis massothérapeute et j'adore le sport : ski alpin, voile, marche, vélo en tandem. Je suis aussi passionné par la radio (CB, PMR 446) et la musique, avec des goûts variés allant du blues au rock'n'roll en passant par la chanson française. À travers ce blog, je partage mes aventures et mes découvertes.
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jeudi 18 septembre 2025
Quand l’information rencontre la passion : mon rêve de présentateur
👋 Salut à tous !
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un rêve qui me suit depuis l’enfance.
Un rêve peut-être un peu fou pour certains, mais qui me fait vibrer à chaque fois que je l’imagine : présenter le Téléjournal.
Pas le « JT » comme on dit en France, mais bien le Téléjournal suisse, ce rendez-vous mythique qui rythme nos soirées depuis des décennies.
Mes premiers souvenirs du Téléjournal
Mes tout premiers souvenirs remontent aux années 90, quand j’avais à peine quatre ou cinq ans.
À la maison, c’était un moment familial sacré : on s’installait tous ensemble dans le salon pour écouter le Téléjournal.
À cet âge-là, je ne comprenais pas encore tout ce qui se disait, mais je ressentais déjà l’importance de ce rituel.
Je me souviens encore de l’ambiance sonore :
la musique du générique, reconnaissable entre mille,
la voix grave et posée du présentateur,
et les murmures de mes parents commentant les nouvelles.
Même si je ne voyais pas les images, je savais grâce à eux que le décor mythique était bleu-vert, et qu’une personne apparaissait à l’écran pour incarner les infos.
Ce générique évoquait pour moi le sérieux et la solennité, mais aussi une certaine curiosité : c’était la porte ouverte vers le monde, vers ce qui se passait en Suisse et ailleurs.
La voix qui a marqué une génération
Pendant près de vingt ans, Darius Rochebin a été la voix et le visage du Téléjournal.
Pour moi, il reste l’incarnation de l’information suisse, avec sa voix posée et rassurante.
Il avait ce mélange rare de rigueur et d’humanité, qui donnait confiance au public.
Aujourd’hui, c’est Philippe Revaz qui tient ce rôle avec brio.
Je le vois un peu comme un Darius moderne, avec une touche qui me rappelle aussi Patrick Poivre d’Arvor, tout en ayant son propre style unique.
Il perpétue la tradition, tout en apportant une énergie nouvelle.
Le rêve de présenter le Téléjournal
Mon rêve n’est pas seulement d’annoncer quelques titres ou de conclure l’émission.
Je voudrais présenter le Téléjournal en entier, du générique d’ouverture jusqu’à la phrase de clôture.
Ce serait un immense honneur, mais aussi un sacré défi technique.
Les présentateurs voyants lisent leurs textes sur des téléprompteurs.
Pour moi, il faudrait imaginer un système adapté, peut-être un téléprompteur en braille.
Rien que ce détail montre à quel point l’accessibilité dans les médias est encore un chantier à explorer.
Et puis, à la fin du Téléjournal, il y a la tradition :
Redonner brièvement les titres,
puis annoncer la météo, qui est séparée du TJ depuis 1989.
Imaginez-moi dire ces mots mythiques :
« Et maintenant, place à la météo, présentée ce soir par Philippe Jeanneret. »
Philippe Jeanneret, pour moi, c’est une légende.
Non seulement Monsieur Météo, mais aussi un navigateur passionné, comme moi. ⚓️
Pouvoir l’annoncer en direct serait un moment d’émotion incroyable, presque irréel.
Sérénité et chaleur : trouver le ton juste
Le Téléjournal, ce n’est pas seulement de l’information :
c’est entrer chaque soir dans la maison des gens.
Les téléspectateurs sont dans leur salon ou leur salle à manger, parfois encore à table.
Il faut donc trouver le ton parfait :
Solennel, pour montrer le sérieux et le respect des nouvelles,
mais aussi chaleureux, pour créer un lien humain et proche.
Même un petit fou rire peut avoir sa place : il rappelle que derrière l’écran, ce sont des humains qui parlent à d’autres humains.
C’est exactement ce mélange qui me ferait vibrer.
Le premier Téléjournal : une note positive
Si je devais présenter mon tout premier Téléjournal, j’aimerais commencer avec une bonne nouvelle, quelque chose qui rassemble le pays.
Par exemple, une victoire historique de l’équipe suisse de hockey sur glace en finale d’un mondial. 🏒🇨🇭
Un moment de joie collective, avant de traiter les sujets plus lourds avec le sérieux nécessaire.
Je ne voudrais pas débuter directement avec une actualité tragique, comme une guerre ou une catastrophe.
Je préfère installer d’abord une atmosphère positive, pour marquer les esprits et donner confiance au public.
Trop d’infos, trop vite : revenir à l’essentiel
Aujourd’hui, l’information est partout :
au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, et même dans nos poches, sur nos smartphones. 📱
Le problème, c’est qu’on en a trop.
Elle arrive en continu, parfois sans filtre, et au lieu de nous éclairer, elle peut finir par nous noyer.
Mon rôle de présentateur serait aussi de remettre de l’ordre dans ce flot,
de dire au public : « Voici ce qui compte vraiment aujourd’hui. »
Le Téléjournal resterait classique dans sa diffusion, à la télévision,
mais avec une présence mesurée sur les réseaux sociaux,
juste pour permettre aux gens de revoir ce qu’ils ont manqué — sans transformer l’émission en streaming permanent.
Un message pour tous : rêver grand
Imaginer ce rêve me remplit de fierté, d’émotion et d’un peu de trac.
Parler en public, même indirectement, c’est impressionnant.
Mais ce rêve n’est pas seulement le mien.
Je veux qu’il parle à tout le monde,
que chacun y voie une invitation à rêver grand, peu importe son parcours ou ses obstacles.
Mon histoire est celle d’un enfant qui écoutait le Téléjournal dans le salon familial,
et qui, un jour, veut être la voix qui informe et rassemble les autres.
« Un jour, même les aveugles présenteront le Téléjournal, fidèle à son fond bleu-vert mythique, sérieux mais chaleureux, avec juste ce qu’il faut de modernité… sans jamais en abuser. »
Parce qu’au fond, l’essentiel n’est pas que moi je réalise mon rêve,
mais que chacun trouve le courage de poursuivre le sien.
Un rêve, petit ou grand, peut changer une vie. ✨
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