dimanche 7 septembre 2025

🌊 Dix jours en mer sur le Pegasus avec la Barre Blanche : aventure, houle et sangria ! 🌊

Salut à tous, Aujourd’hui, je vous raconte une expérience qui restera gravée dans ma mémoire : dix jours en mer à bord du Pegasus, un superbe ketch de 11 mètres, pour un périple organisé avec la Barre Blanche. Ce fut dix jours faits de belles navigations, de houle, de galères, de fous rires… et de quelques litres de sangria ! 🍹 ⚓ Qu’est-ce qu’un ketch ? Pour ceux qui ne connaissent pas, un ketch, c’est un voilier équipé de deux mâts : le mât principal, avec la grand-voile, et un mât arrière, plus petit, qui porte une voile appelée artimon. Ce type de gréement a beaucoup de charme, mais demande de la finesse à la barre. Avec l’artimon, le bateau peut avoir tendance à "grimper aux arbres", c’est-à-dire lofer violemment (partir brusquement face au vent). Pour éviter ça, il faut corriger en permanence et en douceur, sans jamais donner de gros coups de barre. Sinon, on se retrouve à compenser tout le temps… et là, c’est l’épuisement assuré. ⚓ 🚍 Le départ… mouvementé ! Tout commence pour moi dans la précipitation. Je suis encore à La Tzoumaz avec ma famille quand je réalise que le groupe est déjà parti de Genève en bus avec la Barre Blanche. Et là je me dis : "Eh merde… qu’est-ce que j’ai foutu ! Bordel, quel con je fais !" Panique totale. Je trouve une solution en dernière minute : prendre un FlixBus pour Montpellier. Je suis seul dans le bus, ambiance plutôt calme, mais je suis tendu comme une corde, avec la peur de louper mon arrêt et de rater le départ. À la frontière, contrôle à Bardonnex : tout le monde descend pour le chien antidrogue, sauf moi qui reste dans le bus avec ma canne blanche. Franchement, une chance, parce que mon plus grand stress, c’était que le bus reparte sans moi. Arrivé à Montpellier, un jeune couple qui continuait vers Barcelone m’aide à descendre mes affaires. Et là, gros soulagement : Nicolas est là, qui m’attend déjà… mais évidemment, il en profite pour me chambrer un peu. 😅 Hop, direction Port-Camargue au Grau-du-Roi. 🍷 Premier soir à bord : apéro improvisé À notre arrivée, je découvre enfin le Pegasus, ce beau ketch de 11 m qui allait devenir notre maison flottante. Comme je suis le dernier à rejoindre l’équipage, j’hérite naturellement de la petite cabine arrière. Mais honnêtement, je m’en fiche : je suis juste heureux d’être là. Petit problème : plus de liquide vaisselle à bord. On file donc au petit Utile du port de Port-Camargue pour en acheter. Et là, je me dis que c’est le bon moment pour me faire pardonner d’être arrivé en décalé : j’en profite pour prendre deux bouteilles de rosé, une Petit Gris et une Merlot. 🍷🍷 Le soir, apéro avec ces deux bouteilles, repas convivial, rires et bonne humeur. On dort à quai cette première nuit, prêts pour le grand départ du lendemain matin. Ambiance : excellente ! 🌬️ Jour 1 – Cap sur Gruissan Le lendemain, c’est parti ! Mais pas un souffle de vent : seulement 2 nœuds, impossible de faire avancer un ketch de 11 mètres et 9 tonnes. On hisse quand même grand-voile et artimon, juste pour l’honneur, mais c’est le moteur et le pilote automatique qui font tout le boulot. À bord, ambiance détendue et tranquille, tout le monde discute et prend ses marques. Après 8 heures de navigation, on arrive à Gruissan, où l’accueil du port est au top. Petit repas simple à bord (on avait déjà englouti des pâtes au pesto pendant la traversée), puis sortie pour boire une bière et manger une glace. Une première étape parfaite pour se mettre dans le bain. 🍺🍦 🌊 Jour 2 – Gruissan → Port-Vendres Cette fois, le vent se lève et la houle aussi. Le Pegasus avance sous grand-voile et artimon, mais ça secoue sévère. Le seau devient le meilleur ami de l’équipage pour ceux qui ont le mal de mer… 🤢 Encore 8 heures de nav, mais dans des conditions bien plus sportives. À l’arrivée, complètement cuits, on s’attache à une bouée derrière Port-Vendres pour la nuit. Et là, cauchemar : ça bouge encore de partout. Les sacs valdinguent, les coffres claquent, impossible de fermer l’œil. Une nuit d’horreur ! 😵‍💫 🌧️ Jour 3 – Fuite vers Puerto La Selva Le lendemain, tentative de s’arrêter à Banyuls, mais impossible : ponton flottant impraticable. Pas le choix, on continue la route. Et comme si ce n’était pas assez, la pluie s’invite à la fête. 🌧️ Tout le monde sort ses coupe-vent et serre les dents. Enfin, on atteint Puerto La Selva, premier port après la frontière espagnole. Enorme soulagement ! On peut enfin se poser, se sécher, et surtout savourer sangria et tapas avant une bonne nuit réparatrice. 🍹🍴 🥶 Jour 4 – Mouillage près de Cadaqués Direction un mouillage à une demi-heure à pied de Cadaqués. Sur le papier, c’était idyllique… sauf que la météo a encore décidé de nous jouer des tours. Pendant la marche, alternance de grosses averses et de moments secs. 🌧️☀️ Visite rapide de Cadaqués sous la bruine, puis refuge bien mérité dans un bar : sangria blanche, tapas, olives. Parfait pour oublier la météo capricieuse. 🍹🫒 Retour de nuit au bateau avec ma lampe frontale pour se diriger. Petit point sécurité : on n’avait pas mis le feu de mouillage (pas bien !). Heureusement, aucun souci cette fois, et on passe une excellente nuit. ☀️ Jour 5 – Enfin le soleil : cap sur L’Escala Réveil, petit-déj, puis départ direction L’Escala. Et là, miracle : grand soleil et vent parfait ! 🌞 On navigue sous génois et artimon, et c’est moi qui barre pendant un long moment. Putain, quel plaisir ! Le Pegasus file, je sens chaque réaction sous mes mains… un moment magique. Petit oubli : personne n’a pensé à la crème solaire. Résultat : "Et merde pour ma pomme !" 😖 Visage cramé, surtout le nez et les joues. Arrivés au mouillage, on part en ville pour manger un morceau et… sangria obligatoire pour fêter ça. 🍹 🌬️ Jour 6 – Tramontane en approche ! Après deux jours tranquilles à L’Escala, on voit que la tramontane va se lever. Décision stratégique : se planquer dans la baie de Roses pour éviter le gros coup de vent en pleine mer. Bien nous en a pris ! Le vent arrive brutalement, et il faut enrouler le génois en urgence, grosse frayeur : on a failli l’abîmer. 😬 Ensuite, navigation toutes voiles dehors, mais avec des ris dans la grand-voile et l’artimon. Malgré ça, le bateau grimpe aux arbres et demande une barre ultra-fine pour rester maîtrisé. Un moment d’adrénaline pure. 🥾 Jour 7 – Rando costaude à Roses On reste une journée entière dans la baie pour souffler et profiter. Au programme : une randonnée bien couillue, pas une balade pépère ! Toute l’après-midi y passe, et on revient crevés mais ravis au bateau. ⛵ Jour 8 – Retour en France, 100 % voile Le lendemain, départ purement à la voile, pas une goutte de fuel, pas un bruit de moteur. Le rêve pour tout marin. 🌊 Le Pegasus glisse en silence, navigation paisible et parfaite. On termine la journée par un mouillage derrière Port-Vendres, dans 3,50 m d’eau, stable et calme. Une vraie bonne nuit reposante. 🚿 Jour 9 – Gruissan, la douche bénie Nouvelle escale à Gruissan. Moment mythique : la douche ! 🚿 Après tant de jours de sel et de fatigue, sentir l’eau chaude couler… "Ah non de dieu, qu’est-ce que ça fait du bien !" Puis repas en ville, bière fraîche, et dodo pour attaquer le dernier jour. ⚓ Jour 10 – Retour à Port-Camargue Départ à 8h15 pour la dernière étape. Huit heures de navigation, alternant moteur, pilote automatique et voile selon le vent. À l’arrivée à Port-Camargue, il est 21h passées. On est cuits, vidés, mais heureux. 😌 🚍 Le retour en Suisse Le lendemain matin, petit-déj, puis grand nettoyage du bateau. Ça prend du temps, mais ça fait partie du rituel. Puis repas final avec une bière avant de reprendre le bus pour la Suisse. Petit arrêt en route pour acheter quelques produits locaux. On m’offre même un melon, que j’offrirai plus tard à mes amis venus me chercher à Meyrin. 🍈 On termine par un repas ensemble, puis retour à Pully, où mes amis m’aident à ouvrir et ranger mes sacs. Fin officielle de ce périple incroyable. ⚓ Bilan Dix jours de navigation, c’est : du soleil et de la pluie, du calme plat et des coups de vent, des rires, des galères, des bières et des litres de sangria. 🍹 Naviguer sur un ketch, c’est exigeant. L’artimon demande une barre fine pour éviter de "grimper aux arbres". Mais c’est aussi une expérience unique qui rapproche de la mer et de soi-même. 💬 À vous la parole ! Et vous, avez-vous déjà navigué sur un ketch ou vécu une aventure en mer qui vous a marqué ? Racontez-moi vos expériences en commentaire, posez vos questions, et partagez vos impressions : la discussion est ouverte ! ⚓ Une seule certitude : je repartirai dès que possible ! 🌊❤️

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