vendredi 25 juillet 2025

Dans les entrailles des géants : souvenirs de vapeur sur le Léman

Salut à toutes et à tous, Aujourd’hui, je vais vous raconter quelque chose d’assez incroyable, et pour moi, d’inoubliable. C’est un souvenir qui remonte à mon enfance, une rencontre avec la vapeur, le bruit, la mécanique… et un peu de magie. Sur le Léman — oui, notre beau lac — on navigue depuis longtemps avec les bateaux de la CGN (Compagnie Générale de Navigation). Et parmi ces bateaux, certains sont des paddle steamers : de grands bateaux à roues à aubes, avec une vraie gueule de vapeur. Certains ont encore leur chaudière et leur machinerie d’origine. D’autres ont été convertis, mais gardent ce style unique. Le jour où j’ai vu, entendu… et senti la vapeur Je devais avoir 9 ou 10 ans. À l’époque, ma grande sœur faisait de la voile sur Optimist, et une régate avait lieu à Villeneuve. La veille, on était allés en voiture avec mon père pour transporter son petit bateau… mais passons. Le lendemain, avec ma mère, on a décidé de faire autrement : on irait en bateau. Pas n’importe lequel… un bateau à roue de la CGN ! On embarque à Lausanne-Ouchy, direction Villeneuve. Et là, surprise : c’est le Vevey. Un superbe bateau, construit en 1907 par Sulzer, avec tout le style d’un vapeur… mais sans la vapeur. Il a été converti au diesel-électrique, donc plus de bruit de machine à vapeur, juste un léger bourdonnement. Ce n’était pas désagréable, mais ce n’était pas ce que j’espérais. Et puis… le miracle Après une belle journée à Villeneuve, on rentre à Lausanne. Et là, miracle : le bateau du retour, c’est le Suisse. Un vrai vapeur, un vrai de vrai. Plus de charbon aujourd’hui, il fonctionne au fioul, mais la magie est là. Ma mère, qui observait les machines depuis le pont principal, demande si je peux descendre voir la salle des machines. Et la réponse est oui. Imaginez : j’ai 9 ou 10 ans, j’ai encore un peu de vision à l’époque… et je me retrouve au cœur de la machine, dans un bruit de souffle, de métal en mouvement, de vapeur qui s’échappe. Le télégraphe de bord (le transmetteur d’ordres entre la passerelle et la machine) retentit. La chaudière fait un bruit grave et un peu inquiétant… j’avoue que ça me faisait un peu peur, ce bruit-là. Mais surtout : le mécanicien m’a laissé tourner le volant d’admission de vapeur. Oui, moi, petit bonhomme de 10 ans, j’ai pu manœuvrer une partie du cœur du bateau. C’était à la fois impressionnant, bruyant, chaud, magique… Un moment qui ne m’a jamais quitté. Une autre rencontre, des années plus tard Quelques années plus tard, vers 2005, j’avais environ 15 ans. Avec mon père, on faisait un tour en tandem, encore le vieux modèle, pas du tout électrique ! On était à Cully, et plutôt que rentrer à vélo jusqu’à Pully, on décide de prendre le bateau. Et là encore, une surprise géniale : pendant que je regardais les machines depuis le pont, le mécanicien lui-même vient me chercher et me propose de descendre avec lui ! J’ai pu lui poser toutes mes questions, et même faire les manœuvres avec lui dans la salle des machines. Le bateau ? C’était le Montreux, construit lui aussi par Sulzer, en 1904. C’est le plus vieux vapeur en activité sur le Léman. Il a fonctionné à la vapeur jusqu’en 1962, puis a été converti, et depuis 2001, il a retrouvé sa vapeur — mais avec une chauffe au fioul, plus propre et plus moderne. Deux souvenirs gravés Ces deux moments, à 10 ans puis à 15 ans, sont parmi les plus marquants de ma vie. Pour quelqu’un qui ne voit pas ou très peu, entendre, sentir, toucher ces géants mécaniques, c’est une autre façon de les découvrir. Une façon peut-être plus sensorielle, plus directe. Et surtout, très vivante. À bientôt sur l’eau… J’espère que ces anecdotes vous auront plu. J’ai encore plein d’autres souvenirs liés à la navigation, à la voile, à la radio aussi… alors n’hésitez pas à commenter, à partager vos impressions. Merci à celles et ceux qui me lisent — depuis 2013 ou depuis hier, vous êtes les bienvenu(e)s ici. À bientôt, — Maxthilo026 Et qui sait ? Peut-être qu’on se croisera un jour sur le Léman, à voile ou à vapeur...

Test des Stabo Freecomm 330 – Talkie-walkies PMR446 simples, efficaces et accessibles

Salut à toutes et à tous, Aujourd’hui, on parle radio ! Et plus précisément, je vous présente une paire de talkies-walkies PMR446 très simples d'utilisation : les Stabo Freecomm 330. Comme toujours, vous retrouverez la vidéo complète sur la chaîne, mais voici un petit résumé écrit pour vous donner un aperçu du matériel. Présentation rapide Les Stabo Freecomm 330 sont de petits talkies-walkies PMR446 destinés à un usage simple et rapide. Ils disposent des 16 canaux PMR446 classiques. Ce sont des appareils basiques, mais efficaces, parfaits pour une utilisation familiale, pour les enfants, ou pour ceux qui veulent des communications sans prise de tête. Caractéristiques principales : 16 canaux PMR446 Pas de menus compliqués : uniquement les boutons essentiels Un petit écran rétroéclairé 3 boutons : volume / changement de canal (appui long), marche/arrêt Synthèse vocale (en anglais) pour annoncer les canaux Fonction scan Lampe de poche intégrée Ce sont des appareils très compacts, faciles à glisser dans une poche, un sac ou à fixer à la ceinture. Contenu de la boîte Le packaging est simple et bien pensé. On y trouve : Une notice multilingue Deux appareils Freecomm 330, chacun dans une petite housse de protection souple 2 adaptateurs secteur 2 câbles USB-C vers USB-A pour la recharge 2 dragonnes 2 clips ceinture Et c’est tout ! Simple, pratique, sans superflu. À l’usage Je n’ai pas encore eu l’occasion de les tester en conditions réelles (randonnée, montagne ou usage pro), mais dans les essais en intérieur et à courte distance, le son est clair et bien audible. Vous pouvez d’ailleurs en juger dans la vidéo. Les points faibles Même si ces appareils sont plutôt bons dans l’ensemble, il y a quelques limitations à connaître : Pas de "roger beep" (le petit bip de fin de transmission) Non étanches : attention donc à la pluie ou aux projections d’eau Les canaux 9 à 16 sont pré-configurés avec des sous-tonalités CT-CSS ou DCS qu’on ne peut pas désactiver, car il n’y a pas de menu de configuration Pour certains usages, cela peut poser problème, surtout si vous souhaitez une communication ouverte sur tous les canaux. Il faudra donc bien choisir vos canaux. En conclusion Les Stabo Freecomm 330 sont de bons petits PMR446 pour débuter ou pour les enfants, voire pour une utilisation occasionnelle. Leur simplicité, leur format compact et le fait qu’ils annoncent vocalement les canaux sont de vrais atouts. Je remercie aussi celles et ceux qui m'ont aidé à cadrer la vidéo, même si je l’ai tournée seul. Le résultat est propre et clair, alors n’hésitez pas à aller la voir ! Merci de me suivre, et à très bientôt pour une prochaine présentation radio ou matériel ! 73's à toutes et à tous 👋 — Maxthilo026

Ce que j’ai traversé, ce que je suis

Salut à tous, Pas d’intro marketing. Pas de résumé poli. Juste un besoin de poser ici les mots. Raconter ce que j’ai traversé, ce qui m’a c...