jeudi 31 octobre 2024

Comment Créer un Indicatif QRZ pour le PMR et la CB

Bonjour à tous, Comme promis, aujourd'hui je vais vous parler de la création d'un indicatif ou QRZ pour le PMR et la CB. Vous verrez que pour les fréquences libres, les règles sont beaucoup plus souples comparées à celles des radioamateurs. En effet, ces derniers doivent passer des examens et obtenir leurs indicatifs de l'Office fédéral de la communication (OFCOM). Pour nous, qui trafiquons sur la CB et le PMR, c'est beaucoup plus simple. Voici les étapes et quelques conseils pour créer votre propre indicatif QRZ : Les Règles pour les Fréquences Libres Les utilisateurs de la CB et du PMR n'ont pas à suivre des règles aussi strictes que les radioamateurs. La seule règle majeure à respecter est le chiffre de l'indicatif. Le Chiffre de l'Indicatif Ce chiffre correspond à l'ancien préfixe téléphonique de la région où vous habitez. Par exemple, pour moi c'est le 69. Voici quelques autres exemples : 68 pour Genève 72 pour Neuchâtel 76 pour le Valais 67 pour Fribourg Ces suffixes sont les plus courants et permettent d'identifier facilement la région d'origine de l'opérateur. Choisir un Nom ou un Mot Libre Le mot ou le nom qui vous correspond est choisi librement. C'est l'occasion de laisser libre cours à votre imagination et de choisir un nom qui reflète votre personnalité ou vos intérêts. Les Indicatifs pour les Appels à Distance Outre les indicatifs locaux, il existe des indicatifs pour les appels à distance (DX). Ceux-ci peuvent être libres mais doivent répondre à quelques critères : un code pays, une ou plusieurs lettres, et un chiffre. Par exemple, dans mon cas, j'utilise "Léman 69" comme indicatif local et pour les appels à distance (DX) "15 FRS 119". J'espère que cet article vous a intéressé et vous a aidé à mieux comprendre comment créer votre indicatif QRZ pour le PMR et la CB. N'hésitez pas à partager vos propres expériences et à poser vos questions dans les commentaires.

L'Histoire de Mon Tandem Électrique: Une Nouvelle Liberté

Bonjour à tous, Avant tout, pour celles et ceux qui découvrent ce blog, je tiens à préciser que je suis complètement aveugle. D'ailleurs, je le mentionne dans la petite description en haut de mes pages. Comme promis, voici l'histoire du tandem électrique dont j'ai brièvement parlé dans mon précédent post. Depuis tout petit, j'ai toujours voulu faire du vélo. J'avais récupéré celui de ma sœur, qui était rose et vert turquoise. J'avais les petites roues d'appui pendant très longtemps. Mais quand est venu le moment de les enlever, c'est là que tout s'est corsé : je n'avais pas assez d'équilibre ! J'ai dû me rendre à l'évidence : jamais je n'arriverais à faire du vélo sans les petites roues. Plus tard, on a acheté un vélo avec un demi-vélo qu'on accrochait derrière. Encore une fois, ce système avait ses limites, surtout en raison de ma taille. Puis est venu l'heure de mon premier tandem, qui lui n'était pas électrique. J'en ai fait quelques fois, mais on avait toujours peur car il vibrait très fort lors des descentes. Voyant mes sœurs et mon beau-frère partir en vélo, j'étais frustré de ne pas pouvoir les rejoindre. J'ai donc décidé que pour mes 30 ans, je m'achèterais un tandem avec assistance électrique. Le choix a été vite fait car une seule marque en propose : Moustache. Voyant le prix de la machine en Suisse, on a décidé, avec mon beau-frère préféré, de regarder s'il était moins cher en Allemagne. Et il s'est avéré que oui ! Toni a contacté son père qui a demandé au magasin de nous le réserver. C'est tout naturellement que nous sommes partis en bus en Allemagne pour aller chercher ce magnifique tandem électrique. Il faut préciser que c'était encore en période COVID, donc nous avions les masques ! C'était un super week-end où nous avons bien mangé et bu, car nous avions été invités à l'anniversaire de son oncle. Connaissant ma sœur, je me suis dit qu'il y aurait une proposition cool et je ne m'étais pas trompé ! On voulait rentrer à Pully depuis Lörrach mais c'était un peu long. Finalement, nous sommes partis depuis Rossens dans le canton de Fribourg, 56 km ! C'était vraiment cool ! Voilà pour l'histoire de ce tandem. J'espère que cela vous a plu. À bientôt pour de nouvelles aventures ! N'hésitez pas à partager vos propres expériences avec des vélos ou tandems électriques dans les commentaires. Je suis toujours curieux de lire vos histoires et astuces ! J’espère que cet article vous a plu. Si vous avez des questions ou des suggestions, laissez un commentaire ou contactez-moi directement. À la prochaine !

mercredi 30 octobre 2024

Un week-end entre baptême, vélo et passion pour la radio

Bonjour à tous ! Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas encore et qui découvrent ce blog : je suis aveugle, mais cela ne signifie pas pour autant une vie monotone ou inactive. Bien au contraire ! Ce week-end, j’ai eu la chance de vivre un concentré d'émotions et d’activités, entre moments religieux, contacts radio, et balades en famille. Un début de week-end sur les ondes PMR Tout a commencé lors de notre montée vers le chalet familial à La Tzoumaz. Bien installé dans la voiture, j’ai saisi mon appareil PMR (à ne pas confondre avec la CB, car ils n’ont pas la même longueur d’ondes) et lancé quelques appels. Très vite, j’ai eu la chance d’entendre les réponses de Tabata, puis d’Oscar Bravo. Ces premiers contacts ont mis le ton pour un week-end placé sous le signe du partage et de la bonne humeur. Le baptême de mon neveu : une cérémonie émouvante L'événement phare du week-end était le baptême de mon petit neveu. Ma sœur et mon beau-frère avaient décidé de célébrer ce grand jour à La Tzoumaz, et pour l’occasion, les grands-parents allemands nous ont rejoints. La veille, Renate nous a régalés avec ses talents culinaires, renforçant cette ambiance familiale. Le jour du baptême, entourés de nos proches, nous avons vécu des moments remplis de sens. La cérémonie était magnifique, émouvante, et a laissé une belle empreinte dans nos cœurs. Après la célébration, nous avons pris la direction d’un restaurant pour poursuivre les festivités autour d’un bon repas. J’ai fait l’impasse sur le dessert cette fois-ci, mais sans regret ! Une montée en vélo jusqu’à la Croix-de-Cœur Après le repas, nous avons décidé de faire une sortie en vélo jusqu’à la Croix-de-Cœur. Accompagné du parrain et de la marraine de mon neveu, ainsi que de ses parents, nous avons relevé ce défi dans la bonne humeur. Pour l’occasion, j’ai enfourché mon tandem électrique, un cadeau que je me suis offert pour mes 30 ans, et qui me suit dans bien des escapades. Avec le parrain à l’avant pour nous guider, nous avons profité de chaque sensation de la montée, du vent et de quelques rayons de soleil perçant les nuages. Pendant ce temps, les grands-parents gardaient le bébé, ce qui a permis à tout le monde de s’organiser parfaitement. Une fois la montée achevée, nous sommes retournés au chalet, où un bon plat de spaghettis nous attendait, partagé dans la convivialité. Un dimanche de repos… et de CB Le dernier jour, j’ai pris le temps de me reposer, sans reprise de vélo cette fois-ci. Mais comme vous le savez, ma passion pour la radio m’accompagne toujours, et cette fois, j’ai sorti ma CB dans l’espoir d’un contact depuis le chalet. Après avoir annoncé que j’étais en fréquence, j’espérais bien quelques réponses. Finalement, mes appels ont été entendus, et j’ai eu le plaisir de joindre Tetra 76 Pascal et Rasorbac 72 Frédéric, tous deux en voiture. La conversation s’est prolongée et a été des plus agréables, malgré le début de soirée déjà bien frais. Ce n’était que mon deuxième contact CB depuis le chalet, en dehors du rendez-vous avec Bluette, et ces échanges ont ajouté une belle touche à ce week-end. Une fin de week-end réussie Ce week-end a été un parfait mélange d’instants inoubliables, que ce soit en famille ou sur les ondes. J’espère que ce récit vous donnera un aperçu de la joie que peuvent apporter ces diverses activités, même pour quelqu’un qui, comme moi, vit sans la vue. En fin de compte, ce qui compte, c’est de vivre chaque moment avec enthousiasme et d’avoir l’esprit ouvert aux possibilités. Merci de m’avoir lu, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !

lundi 21 octobre 2024

Retour sur le pocket CB PNI Escort HP 82

Bonjour à tous, Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me présente : je suis un cibiste aveugle passionné par les communications radio. Aujourd'hui, je souhaite vous parler de mon expérience avec le pocket CB PNI Escort HP 82, que j'ai eu la chance de tester lors d'une rencontre récente que j'avais évoquée dans mon précédent post. Ce test a eu lieu samedi dernier, lors d’un visu où j’ai pu le mettre à l’épreuve en conditions réelles. Voici donc un retour détaillé, comme promis. Aspect général et prise en main Dès le premier contact avec le PNI Escort HP 82, l’aspect qui ressort immédiatement est sa robustesse. C'est un appareil solidement construit, avec une coque résistante qui inspire confiance. Même si je ne peux pas voir l'écran, on m'a informé qu'il est large et lumineux, ce qui est un bon point pour ceux qui en ont l'usage. Pour ma part, ce sont les touches qui me sont le plus utiles : elles sont larges, bien espacées et très faciles à identifier au toucher, ce qui est essentiel pour un utilisateur aveugle comme moi. De plus, elles ont des fonctions doubles, ce qui permet de naviguer rapidement dans les options, sans trop de manipulation. Cette simplicité est un vrai atout, rendant l’appareil intuitif et agréable à utiliser, même sans voir. Qualité du son L’un des points forts de ce pocket CB est sans aucun doute la qualité de son haut-parleur. Le son est puissant, clair et net, que ce soit dans un environnement bruyant ou plus calme. Lors de mon test, j’ai pu utiliser l'appareil dans des conditions variées, et à aucun moment je n'ai eu du mal à entendre mes interlocuteurs. Que je sois à l'intérieur ou à l'extérieur, les communications sont restées fluides. Le squelch, qui filtre les bruits de fond ou les signaux faibles, fonctionne parfaitement, en réduisant les interférences sans pour autant couper les signaux importants. Sa sensibilité est bien calibrée pour offrir une expérience d'écoute agréable. Ergonomie et autonomie Sur le plan de l'ergonomie, le PNI Escort HP 82 est un appareil très confortable à tenir en main. Il est à la fois compact et suffisamment lourd pour donner une sensation de solidité, sans être encombrant. Je l’ai utilisé pendant de longues heures lors de mon visu, et je n’ai ressenti aucun inconfort. De plus, son autonomie est excellente. Avec une utilisation modérée, la batterie tient facilement deux jours complets sans avoir besoin d'être rechargée, ce qui est un vrai avantage pour les déplacements ou les longues sessions de communication. Le chargement est simple grâce au port USB Type-C, qui permet une recharge rapide et efficace. En ce qui concerne la connectique, il dispose d’une antenne BNC, ce qui offre la possibilité d’ajouter ou de changer d’antenne selon les besoins. Ce modèle est également équipé d’une entrée pour casque et micro externes, ce qui ajoute de la flexibilité à l’utilisation, notamment si vous avez besoin d’un son encore plus isolé ou d’un micro plus performant. J'ajouterai qu’il ne propose que les modes AM et FM, ce qui, pour moi, est largement suffisant. Performances sur le terrain Samedi dernier, lors de ma rencontre en montagne, j’ai équipé mon pocket CB de l’antenne télescopique Gigatron, de 1,30 m, pour tester ses performances. L’appareil a tout simplement excellé. La portée était impressionnante, et j’ai pu capter des signaux de longue distance sans problème. Ce pocket CB est doté d’une touche spéciale qui permet d’ouvrir le squelch, ce qui m'a permis d'entendre des signaux faibles que je n'aurais pas captés autrement. Un autre détail très pratique est le commutateur de puissance qui permet de choisir entre 1 watt et 4 watts, en fonction de la portée dont on a besoin. Cette option permet une adaptation rapide aux circonstances : 1 watt pour les communications proches et 4 watts pour les longues distances. L'antenne Gigatron peut être utilisée aussi bien déployée que repliée, ce qui ajoute une autre dimension de praticité. Conclusion et points clés En conclusion, le PNI Escort HP 82 s’est avéré être un excellent compagnon pour mes sessions de CB, que ce soit pour un usage quotidien ou en conditions plus exigeantes. Il est à la fois robuste, ergonomique, et dispose de toutes les fonctionnalités nécessaires pour garantir une communication claire et efficace. Voici les quatre points clés à retenir : Robustesse et ergonomie : Un appareil solide, bien conçu, avec des touches facilement identifiables, même pour un utilisateur aveugle. Qualité sonore : Son haut-parleur offre un son puissant et clair, et le squelch est bien réglé pour une écoute fluide sans interférences. Autonomie : La batterie tient deux jours en usage normal, avec une recharge facile et rapide via le port USB Type-C. Polyvalence : Le pocket CB permet d’ajuster la puissance entre 1 et 4 watts, et la connectique (antenne BNC, casque et micro externes) permet une grande flexibilité. Merci à tous de m'avoir lu, et je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain retour d’expérience !

samedi 19 octobre 2024

Quand un contact radio "QSO" mène à une rencontre et à un repas

Bonjour à tous, Aujourd'hui, j'ai le plaisir de partager une expérience qui remet la CB au cœur de mes aventures. Hier, en montant au chalet, j'ai eu une surprise des plus agréables. Alors que je me détendais après une journée bien remplie, j'ai reçu un appel téléphonique de mon amie Bluette, une cibiste que j'avais souvent contactée sur les ondes. Elle m'a annoncé qu'elle se trouvait en Valais avec une amie, mais qu'elles n'avaient pas trop envie d'aller dans le Val d'Hérens comme initialement prévu. Elle m'a alors proposé de nous rencontrer à La Tzoumaz pour un "visu" – c'est-à-dire une rencontre en personne après plusieurs échanges via nos radios CB. Sans hésiter, j'ai accepté avec grand plaisir. Préparatifs et coordination sur la CB Bluette m'a confirmé qu'elle resterait en veille sur le canal 4 FM, qui, je le rappelle, est le canal d'appel de la Suisse Romande. Nous avons rapidement pris rendez-vous pour le lendemain matin afin de nous coordonner. Le rendez-vous radio était donc fixé. La magie de la radio allait une fois de plus opérer, mais cette fois, avec l'excitation supplémentaire d'une première rencontre en chair et en os. Ce matin-là, après avoir bien préparé ma radio et ajusté mon matériel, j'étais prêt pour l'expérience. J'avais hâte non seulement de rencontrer Bluette, mais aussi de tester mon nouveau pocket CB, dont je vous parlerai plus en détail dans un prochain billet. Pour l'instant, disons simplement qu'il m'a accompagné durant toute cette journée mémorable. La rencontre : premier visu après des mois de QSO Enfin, après plusieurs échanges radio pour ajuster nos positions, nous avons réussi à nous retrouver dans le village de La Tzoumaz. C'était un moment unique pour moi. Imaginez, après avoir entendu Bluette depuis janvier de cette année, c'était la première fois que je la rencontrais en personne. L'adrénaline et l'émotion se mélangeaient à la curiosité. Quel visage se cachait derrière cette voix familière ? Je dois dire que Bluette et son amie n'ont pas déçu. Elles étaient aussi chaleureuses et accueillantes en personne qu'elles l'étaient sur les ondes. Nous avons passé un moment vraiment sympathique, à discuter de nos aventures respectives, de nos anecdotes de cibistes, et bien sûr, à comparer nos équipements. Ce fut un véritable plaisir de partager enfin un repas avec des personnes que je ne connaissais que par la voix. La CB, bien plus qu’un simple outil de communication Ce qui est fascinant avec la CB, c'est qu'elle crée des liens forts, même si nous ne voyons jamais les visages de nos correspondants. La voix, les intonations, les échanges réguliers, tout cela tisse une véritable relation d'amitié. Pour moi, cette rencontre a été la preuve que les ondes radio peuvent vraiment rapprocher les gens, au-delà des kilomètres qui nous séparent. Après notre déjeuner convivial, nous avons continué à échanger sur nos passions communes, notamment sur les radios portatives et les différents réglages que nous aimons utiliser. De mon côté, je commençais à ressentir l'envie de tester encore plus mon nouveau pocket CB dans des conditions variées. Mais ce qui m'a particulièrement marqué, c'est la facilité avec laquelle cette amitié virtuelle s'est transformée en une rencontre réelle, naturelle et fluide. Navigation et guidage radio En tant que personne aveugle, il est toujours un peu plus compliqué pour moi de me déplacer dans un endroit que je ne connais pas. Heureusement, ma sœur était là pour nous aider. Bluette n'étant pas familière avec l'endroit, c'est elle qui a fait le radio-guidage pour la mener à bon port. Grâce à la coordination entre nous trois, nous avons mis en place un système où, avec ma radio, j'ai fait de mon mieux pour l'orienter dans la bonne direction, et ma sœur a pris le relais pour les derniers ajustements. Elle m'a ensuite amené au rendez-vous à pied depuis le chalet. À la fin de la rencontre, Bluette m'a gentiment déposé devant le magasin où ma sœur m'a récupéré pour redescendre au chalet. Bluette, de son côté, m'a aussi fait part de son plaisir d'avoir enfin pu me rencontrer en personne. Nous avons convenu de nous revoir à l'occasion d'un prochain visu, peut-être ailleurs, mais sûrement dans un cadre aussi sympathique. Retour sur cette expérience unique En conclusion, cette journée a été un véritable succès, tant sur le plan humain que technique. Le plaisir d'avoir enfin rencontré Bluette après tant de QSO sur la CB est une expérience que je ne suis pas prêt d'oublier. Cela montre bien que la radio, même à l'ère des smartphones et des réseaux sociaux, conserve tout son charme et sa pertinence. Je tiens à remercier chaleureusement Bluette et son amie pour leur visite et leur convivialité, ainsi que ma sœur pour son aide indispensable au guidage. Sans elle, cette rencontre n'aurait pas été aussi facile. J'espère que cet article vous aura donné envie de ressortir vos radios et d'aller à la rencontre de vos amis cibistes en personne. Après tout, il n'y a rien de mieux qu'un bon repas partagé après des mois de QSO ! À très bientôt pour de nouvelles aventures sur les ondes, et je vous parlerai plus en détail de mon nouveau pocket CB dans mon prochain article. 73 à tous !

jeudi 17 octobre 2024

Mon voyage en Bretagne Sud avec La Barre Blanche : Rêves et Réalités en Mer

Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vous emmène avec moi sur les vagues de la Bretagne Sud, où j'ai réalisé deux de mes grands rêves : naviguer en mer et découvrir la Bretagne. Comme vous le savez peut-être, je suis aveugle, mais cela ne m'empêche pas de vivre pleinement mes passions, notamment celle de la navigation. Je fais partie de l'association La Barre Blanche, basée à Meyrin, dans le canton de Genève, qui permet à des personnes aveugles de naviguer, et pas seulement sur le lac Léman. Ce voyage dont je vais vous parler est une première pour nous : 10 jours de navigation en mer au départ de Lorient. À noter que toutes nos navigations se sont faites de jour, sans aucune navigation de nuit. Départ vers l'aventure Nous sommes partis à mi-juillet dans un minibus de Meyrin, direction Lorient, pour environ 10 heures de route. Le voyage a commencé très tôt, vers 6 heures du matin. Nous étions huit à bord, dont trois personnes aveugles. Pendant le trajet, nous avons échangé des recettes à tester à bord, comme un duo de courgettes et d'aubergines cuites en salade avec une vinaigrette maison. En arrivant à Lorient, l'excitation montait : déchargement des affaires, installation à bord du Zingaro, un magnifique voilier de 44 pieds. Après quelques courses pour le repas du soir (des galettes, bien sûr !), nous avons passé notre première nuit à quai. Première navigation vers l'île de Groix Après un petit déjeuner gourmand avec des viennoiseries, nous avons fait le marché de Lorient pour nous ravitailler en fruits et légumes. Je vous l'avoue, à bord, nos repas étaient exclusivement végétariens. Vers 14h, nous avons enfin quitté le port. Je peux vous dire que la sortie de Lorient est assez longue ! Après une bonne demi-heure, nous avons hissé la grand-voile et déroulé partiellement le génois. Le vent était bien présent, alors nous avons pris deux ris pour éviter de trop gîter. Nous avons navigué à pleine vitesse pendant trois ou quatre heures avant de mouiller devant la plage des Sables Rouges, sur l'île de Groix. Le coucher de soleil était tout simplement sublime ! Après un repas tranquille, une tisane pour la digestion, et quelques jeux et musique, nous avons passé notre première nuit au mouillage. Au réveil, après le petit déjeuner, nous avons pris l'annexe pour visiter l'île. Même si l'eau était froide, c'était une belle expérience. De retour à bord, un repas s’imposait avant un après-midi de repos, entre sieste, lecture, et écoute de musique. Cap sur Houat, à 12 nœuds, toutes voiles dehors ! Deux jours plus tard, nous avons levé l'ancre pour l'île de Houat, avec moi à la barre. Le vent était en notre faveur, et nous avons filé à 12 nœuds pendant deux bonnes heures, toutes voiles dehors ! Une sensation incroyable, même après plus de 15 ans d'expérience en voile. Après cette session intense, nous avons mouillé devant Houat pour un après-midi de détente. Une visite de l’île s’est imposée, puis le soir, nous avons dégusté un bon repas en écoutant de la musique. Belle-Île-en-Mer et la traversée magique Notre prochain objectif : Belle-Île-en-Mer. La traversée était splendide, même si nous avons dû attendre près de 50 minutes avant de pouvoir entrer dans le port du Palais. Nous avons passé la soirée à découvrir l’ambiance festive du port avant de prendre un verre bien mérité. Le lendemain, nous avions réservé dans un restaurant pour le déjeuner, mais qu'est-ce qu'il a plu ce jour-là ! Nous avons passé la journée à visiter l’île, sous la pluie malheureusement, avant de retourner à bord pour un dîner tout simple. Une mer agitée vers Hoedic En quittant Belle-Île pour l'île de Hoedic, les choses se sont vraiment corsées pour moi. J'ai découvert ce que signifie avoir le véritable mal de mer, celui qui vous met à l'épreuve. J'étais littéralement plié en deux, vomissant tripes et boyaux à chaque vague, devenant très ami avec le saut de cockpit. Je me sentais misérable, isolé malgré la présence de l’équipage autour de moi. Heureusement, un Coca, une demi-bière et un cookie m'ont permis de reprendre le dessus. Une fois à Hoedic, une petite balade sur l'île et un rayon de soleil ont fait des miracles pour me redonner des forces. Fin de l’aventure : la Trinité et Quiberon Nous avons ensuite mis le cap sur La Trinité-sur-Mer, où je me suis fait plaisir avec quelques souvenirs, notamment un pull marin traditionnel. Là-bas, un repas de fruits de mer, avec deux douzaines d'huîtres, a clos cette belle escale. Le lendemain, nous avons visité les alignements de Carnac, impressionnants avec leurs mystérieux menhirs. Puis, nous avons navigué jusqu’à Quiberon pour une nuit au mouillage. Retour à Lorient et en Suisse Notre dernière escale avant le retour fut l’île de Groix. Sous une pluie battante, j’ai malheureusement eu mon deuxième mal de mer, un moment difficile, mais cela fait partie de l’aventure. Finalement, nous sommes retournés à Lorient, où nous avons pris notre dernier repas à bord en naviguant avant de rejoindre la base nautique pour un dernier dîner au port. Le lendemain matin, très tôt, nous avons pris la route pour la Suisse, après ce merveilleux voyage de 10 jours en mer. Ce voyage m'a permis de réaliser deux rêves : naviguer en mer et découvrir la Bretagne. Je tiens à remercier particulièrement Nicolas et Nadia pour cette expérience incroyable, où j'ai appris tellement de choses. Je peux vous
assurer que la navigation en mer est bien plus intense que sur le lac Léman !

lundi 14 octobre 2024

La Grimpe : Une Nouvelle Passion à Explorer

Bonjour à tous ! Dans ma vie, il n'y a pas que la radio, la voile et le ski. Aujourd'hui, je suis ravi de vous parler d'une nouvelle activité qui m'a beaucoup apporté : **la grimpe**. C'est un sport qui représente bien plus qu'un simple passe-temps, surtout pour quelqu'un comme moi, qui ne voit pas. L'aveuglement ne signifie pas être inactif ou dépressif. Au contraire, cela m'a poussé à explorer des passions et à m'engager dans des activités qui nourrissent mon esprit et mon corps. Un Environnement Familial Soutenant Depuis mon enfance, ma famille a toujours été un pilier essentiel dans ma vie. Ils m'ont encouragé à participer à toutes les activités qui me plaisent, sans se soucier de mes limitations. Que ce soit par le biais de la musique, du sport ou d'autres loisirs, j'ai toujours eu la chance de pouvoir explorer mes passions. C'est cette attitude positive qui m'a permis de découvrir la grimpe. Mes Premiers Pas en Escalade Ma première expérience avec l'escalade a eu lieu sur un mur de grimpe près du restaurant de la Marmotte à Verbier. L'excitation de toucher les prises colorées et de grimper à mon propre rythme était une sensation incroyable. J'ai rapidement réalisé que l'escalade n'était pas seulement une question de force physique, mais aussi de stratégie et d'écoute de son corps. Avec le temps, j'ai eu l'opportunité de faire mes premières voies sur de véritables parois naturelles. Ce passage à l'extérieur a été décisif pour moi. Les bruits de la nature, le vent dans les arbres, et le contact direct avec la pierre m'ont offert une expérience sensorielle inégalée. Chaque montée était une occasion d'apprendre, d'expérimenter, et de me connecter à mon environnement de manière unique. Un Incident Qui Change Tout Cependant, un jour, alors que j'étais sur une paroi, j'ai rencontré une situation difficile : j'étais bloqué. La peur a pris le dessus, et cet épisode m'a laissé un goût amer. Après cela, j'ai hésité à grimper de nouveau, craignant de revivre cette expérience. La grimpe, qui avait commencé comme une aventure passionnante, est devenue une source d'anxiété. J'ai donc mis cette activité de côté pendant un certain temps. Le Renouveau à Travers le GRSA Il y a deux ans, j'ai eu l'opportunité de réessayer grâce à un week-end de mise en forme pour le ski organisé par le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants (GRSA). Cet événement a marqué un tournant dans ma relation avec l'escalade. Je me suis dit qu'il était temps de surmonter mes peurs et de redécouvrir le plaisir de grimper. Encadré par des moniteurs compétents et entouré de camarades de grimpe, j'ai pu reprendre confiance en moi. Je me suis rendu compte que l’escalade est également une activité de groupe où l'entraide et la solidarité sont essentielles. Chaque ascension, chaque réussite était célébrée ensemble, ce qui rendait l'expérience encore plus enrichissante. J'ai retrouvé la joie de grimper et la satisfaction d'atteindre le sommet. Une Déception Réconfortante Malheureusement, l'année dernière, je n'ai pas pu participer à ce week-end car je suis rentré trop tard pour m'inscrire. Cela m'a un peu déçu, car ces événements sont plus qu'une simple activité physique ; ils créent des souvenirs et des connexions durables. J'avais vraiment hâte de retrouver mes amis et de partager à nouveau cette passion. Un Rendez-vous Incontournable Cette Année Cette année, il n'est pas question de manquer cette occasion ! Je suis déterminé à m'inscrire et à revivre cette expérience enrichissante. La grimpe n'est pas seulement un sport pour moi, c'est aussi un moyen de m'affirmer et de me dépasser. En me lançant dans cette activité, je renforce non seulement mon corps, mais aussi mon esprit. Je suis également ravi de vous présenter une vidéo de ma montée cette année lors de ce fabuleux week-end de mise en forme. Vous pourrez y voir à quel point l'escalade est non seulement un défi physique, mais aussi une aventure humaine. J'espère que cette vidéo vous inspirera et vous motivera à explorer de nouvelles activités, peu importe les obstacles que vous pourriez rencontrer. Une Métaphore de la Vie L'escalade m'a appris bien des choses sur la résilience. Chaque montée est une métaphore des défis que nous rencontrons dans la vie. Il y aura des moments où nous serons bloqués, où nous douterons de nos capacités, mais c'est dans ces moments que nous devons puiser dans notre force intérieure et nous relever. Chaque prise, chaque mouvement est une occasion de progresser, d'apprendre, et de grandir. La grimpe est bien plus qu'un simple sport ; c'est un véritable état d'esprit. Elle m'encourage à repousser mes limites, à explorer des environnements nouveaux et à me connecter avec des personnes partageant les mêmes intérêts. En tant que personne aveugle, cela m'a permis de m'affirmer et de prouver que l'on peut surmonter les obstacles, quels qu'ils soient. Conclusion En somme, je souhaite encourager chacun d'entre vous à ne pas laisser les limitations définir votre vie. Que vous soyez passionné par la radio, la voile, le ski, ou toute autre activité, n'hésitez pas à explorer de nouvelles avenues. La grimpe a enrichi ma vie de bien des manières, et je suis convaincu que chacun peut trouver sa propre passion. Alors, pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ? La prochaine aventure pourrait être juste au coin de la rue. Je vous invite à me suivre dans cette exploration, à partager vos expériences, et à célébrer la vie dans toute sa diversité. Merci de votre attention, et à très bientôt pour un nouvel article où je parlerai plus en détail de ma passion pour le ski alpin !

mardi 8 octobre 2024

Ma Passion pour la Voile : Naviguer, C'est Vivre

Bonjour à tous, Aujourd'hui, je vous parle d'une autre de mes passions : la voile. Contrairement à ce que certains pourraient penser, il n'y a pas que la radio dans ma vie. Depuis 2009, je suis aussi un navigateur passionné. Cela fait maintenant 15 ans que la mer et le vent sont devenus mes compagnons de voyage. C'est une activité qui m'apporte énormément, tant sur le plan personnel que relationnel. Mes Débuts en Voile Tout a commencé en Corse, où j'ai pris mes premiers cours de voile sur une plage ensoleillée. À cette époque, je ne connaissais rien à ce monde fascinant. Mais rapidement, j'ai senti que cette activité me parlait, presque instinctivement. J'ai compris que j'aimais ça, que le vent dans les voiles, les mouvements du bateau sur l'eau, les manœuvres, tout cela me procurait un sentiment unique. C'est tout naturellement que, de retour en Suisse, j'ai voulu continuer. Et c'est ainsi que je me suis retrouvé à naviguer sur le lac Léman. Pourquoi J'aime la Voile La voile, c'est bien plus qu'un sport pour moi. C'est une véritable sensation de liberté. Sur l'eau, je n'ai plus l'impression d'avoir un handicap. Je suis en communion avec la nature, guidé par le vent et les éléments. Chaque sortie me fait ressentir une paix intérieure incroyable. C'est aussi une aventure humaine : j'aime partager ces moments avec mes amis navigateurs. La voile, c'est avant tout une expérience collective, où chaque membre d'équipage a un rôle à jouer, une responsabilité. Je navigue souvent avec la même équipe depuis maintenant 12 ans. Nous utilisons toujours le même bateau, ce qui me facilite grandement la tâche. J'ai appris à connaître chaque winch, chaque cordage, chaque recoin du navire. Cette familiarité me permet d'être pleinement autonome à bord, même sans pouvoir voir. Je n'ai pas besoin d'étiquettes en braille pour me repérer, je reconnais chaque cordage à sa texture et à son emplacement. Cela devient presque instinctif. Mon Post à Bord : Pianiste Au sein de mon équipage, j'occupe un poste essentiel, celui de "pianiste". Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, le pianiste est celui qui s'occupe de la montée et de la tension des voiles. En d'autres termes, c'est moi qui hisse les voiles et ajuste les drisses (les cordages qui permettent de les hisser). Je suis aussi responsable du tangon, une barre horizontale utilisée pour maintenir le spinnaker (une voile spécifique pour les vents portants). Enfin, à la fin de la navigation, c'est moi qui affale les voiles. Ce poste exige une grande coordination, une parfaite connaissance du bateau et de son équipement, ainsi qu'une bonne communication avec le reste de l'équipage. J'aime ce rôle car il me permet de rester constamment actif. Je suis toujours en mouvement, toujours impliqué dans la manœuvre du bateau. Chaque réglage que je fais a un impact direct sur la performance du voilier, ce qui ajoute une belle dose de responsabilité et d'excitation. Gros Bateaux vs Petits Dériveurs Bien que j'apprécie tous les types de voiliers, j'ai une nette préférence pour les gros bateaux. Les petits dériveurs, bien qu'amusants, sont beaucoup plus compliqués à barrer. Ils réagissent plus rapidement aux moindres mouvements, ce qui demande une concentration et une précision extrême. Les gros bateaux, en revanche, me donnent une sensation de stabilité et me permettent d'être plus à l'aise dans les manœuvres. De plus, ils offrent plus de place pour l'équipage, ce qui renforce l'esprit d'équipe et le plaisir de naviguer ensemble. Naviguer en Mer avec "La Barre Blanche" Si la majorité de mes sorties se font sur le lac Léman, j'ai aussi eu la chance de naviguer en mer grâce à l'association "La Barre Blanche". Cette association offre aux personnes aveugles ou malvoyantes la possibilité de découvrir la voile en mer. C'est une expérience incroyable que de sentir les vagues et l'immensité de l'océan tout autour de soi. En mer, les sensations sont encore plus fortes : le vent souffle plus puissamment, les vagues sont plus imposantes, et l'horizon semble infini. Naviguer en mer est une aventure en soi. Contrairement à un lac, où les conditions sont relativement stables, la mer est imprévisible. Les changements de météo, les courants marins, tout cela fait que chaque sortie est différente. C'est ce qui rend la voile en mer si excitante, mais aussi si exigeante. Je vous en parlerai plus en détail dans un prochain article. La Voile : Un Sport Inclusif En tant que personne aveugle, la voile me permet de dépasser les limitations que mon handicap pourrait poser dans d'autres contextes. À bord, il n'y a plus de notion de handicap. Je suis un membre de l'équipage à part entière, avec des responsabilités et des tâches à accomplir. Ce qui compte, ce n'est pas ce que je peux ou ne peux pas voir, mais ce que je sais faire. C'est cette inclusion et cette autonomie que j'aime tant dans la voile. La voile m'apporte un véritable équilibre dans ma vie. C'est un moment où je peux m'évader, me déconnecter de la routine, et me concentrer sur l'instant présent. Que ce soit lors d'une régate ou d'une sortie tranquille avec des amis, je me sens libre et vivant. C'est une passion que je partage avec enthousiasme et que je continuerai à pratiquer aussi longtemps que possible.

lundi 7 octobre 2024

La Radio CB : Une Histoire de Liberté et de Passion

*Bonjour à tous,* Aujourd'hui, je vous invite à découvrir l'histoire captivante de la radio CB (Citizen Band), qui a marqué une ère de communication accessible à tous, en Suisse et dans le monde. Nous explorerons comment cette technologie s’est imposée, son importance dans la vie quotidienne de ses premiers utilisateurs, et je partagerai également mon expérience en tant que personne aveugle, pour qui la radio CB est bien plus qu’un simple moyen de communication. Enfin, je vous parlerai des normes et des régulations en Suisse, notamment les puissances autorisées. ### Les Origines de la Radio CB : Un Outil Nécessaire et Pratique La radio CB trouve ses origines dans les surplus militaires de la Seconde Guerre mondiale. En 1947, les autorités des télécommunications ont libéralisé certaines bandes de fréquences pour un usage civil. Cela a permis à des particuliers de communiquer librement, sans avoir besoin de licences ou d'équipements coûteux. À l’époque, de nombreux dispositifs utilisés à des fins militaires ont été réadaptés pour les civils, ouvrant la voie à une nouvelle ère de communication. Un autre facteur clé était la propagation accrue des ondes radio, qui permettait d’entendre des conversations à plus de 3000 kilomètres, selon les conditions. Cette capacité posait des problèmes dans les contextes militaires, mais s’avérait idéale pour un usage civil. Avec l’expansion des infrastructures routières, en particulier aux États-Unis, il est vite devenu évident qu’un moyen de communication portable, flexible et accessible était nécessaire, notamment pour les camionneurs, qui devaient garder le contact tout au long des routes infinies d’Amérique du Nord. C’est ainsi que la Citizen Band, ou bande citoyenne, a pris son essor, offrant une solution à tous ceux qui voulaient communiquer sur de courtes distances. Dans les années 1970, la radio CB a véritablement explosé, notamment au sein de la communauté des routiers aux États-Unis. Grâce à la CB, ils pouvaient s’entraider, partager des informations sur les dangers sur les routes, les conditions météo, et éviter les contrôles de police. La crise pétrolière a même renforcé ce réseau d’entraide entre camionneurs. Cette révolution technologique a marqué le début d'une démocratisation des moyens de communication, mettant en contact des personnes ordinaires sans avoir besoin d'une infrastructure complexe ou de licences onéreuses. ### L’Expansion de la CB en Europe et en Suisse Après avoir conquis l’Amérique, la radio CB s’est rapidement propagée en Europe, dans les années 1970. En France, en Allemagne et en Italie, la CB est devenue populaire, notamment en raison de son coût abordable et de sa simplicité d’utilisation. À une époque où les téléphones mobiles n'existaient pas et où les lignes fixes étaient coûteuses, la CB représentait une solution pour établir des communications longues distances sans se ruiner. En Suisse, la radio CB a connu un succès similaire. À l'origine utilisée principalement par les routiers et les agriculteurs, elle a très vite attiré d'autres segments de la population. Les premières années, la CB servait surtout à échanger des informations sur les conditions routières, météorologiques et de trafic. Mais son esprit communautaire a permis de rassembler un nombre croissant de passionnés. La CB était bien plus qu'un simple outil : c'était un vecteur de partage et de solidarité. En Suisse, l’adoption de la CB s’est inscrite dans un contexte de transformations technologiques et sociales. Les années 70 ont vu l’essor des télécommunications et, parallèlement, une forte demande pour des moyens de communication accessibles au plus grand nombre. Cela a fait de la radio CB un véritable phénomène de société. Les cibistes suisses, motivés par la passion de la radio et par le désir d’échanger, ont vu dans cette technologie une occasion unique de s’ouvrir au monde tout en développant un sens de la camaraderie. ### Ce que la Radio CB m’Apporte en tant que Personne Aveugle Pour moi, en tant que personne aveugle, la radio CB est bien plus qu’un simple moyen de communication. C’est une véritable fenêtre sur le monde. Contrairement aux réseaux sociaux actuels, souvent basés sur le visuel, la CB repose uniquement sur la voix, et c’est précisément ce qui en fait un médium parfait pour moi. Grâce à la CB, je peux participer à des discussions sans que mon handicap soit un frein. La radio CB me permet de partager des moments d’échange authentiques, de découvrir de nouvelles personnes et de m’intégrer à des conversations enrichissantes, le tout sans être jugé. Je me souviens de nombreuses conversations où je me sentais à l’égal des autres, simplement un utilisateur parmi tant d’autres, capable d’écouter, de parler et de m’exprimer librement. C’est une forme de liberté inestimable pour quelqu’un comme moi, car je peux m’évader de mon quotidien, voyager à travers les mots, et ressentir une vraie connexion humaine à travers les ondes. ### Les Normes et Régulations de la CB en Suisse En Suisse, l’utilisation de la radio CB est encadrée par l’Office fédéral de la communication (OFCOM). Bien que l’usage soit largement libre, il existe quelques régulations destinées à éviter les interférences et à garantir une utilisation harmonieuse du spectre radio. Voici les principales règles en vigueur : - **Fréquences** : En Suisse, les utilisateurs de la CB peuvent utiliser les 40 canaux disponibles dans la bande des 27 MHz. - **Puissance d’émission** : La puissance est limitée à 4 watts en modulation d'amplitude (AM) et modulation de fréquence (FM), et 12 watts en bande latérale unique (BLU). Ces limitations assurent un usage équitable du spectre, tout en permettant des communications claires et de bonne qualité. - **Modulations autorisées** : Les modes AM, FM et BLU sont autorisés, offrant ainsi une flexibilité selon les besoins des utilisateurs. Depuis le 1er janvier 2013, il n’est plus nécessaire d’obtenir une licence pour utiliser la CB en Suisse. Ces régulations permettent de maintenir un équilibre entre l'accessibilité de la radio CB et la qualité des échanges, tout en évitant des problèmes d'interférence qui pourraient gêner les autres utilisateurs. ### La CB Aujourd'hui : Une Communauté Passionnée Bien que la radio CB n'ait plus la popularité qu'elle avait dans les années 70 et 80, largement supplantée par les téléphones mobiles et Internet, elle continue de vivre grâce à une communauté passionnée et active. Les cibistes suisses, comme ceux des autres pays, utilisent toujours la CB comme un moyen de communication simple, convivial et libre. Ce qui motive ces utilisateurs, c'est bien plus que la technologie : c’est un amour pour la radio, un plaisir à partager des conversations avec des gens de tous horizons, et une camaraderie qui traverse les générations. Aujourd'hui, la radio CB représente un héritage précieux, un lien entre ceux qui ont grandi avec cette technologie et ceux qui découvrent ses charmes. Elle demeure un moyen unique de rester connecté, d’échanger, et de faire partie d'une communauté qui privilégie les échanges authentiques, loin des contraintes des nouveaux médias numériques. Conclusion Pour moi, la radio CB reste un symbole de liberté et d'inclusion. Elle continue de jouer un rôle essentiel dans la vie de ceux qui, comme moi, recherchent un moyen de communication simple, accessible et humain. Plus qu’un outil, elle a su tisser des liens forts entre ses utilisateurs, et j’invite chacun, novice ou expérimenté, à prendre le micro et à découvrir l’esprit chaleureux de la communauté CB. Vous me retrouverez sur les ondes, *Léman 69*, toujours à l’écoute sur le canal 4 FM. 73’s à tous !

samedi 5 octobre 2024

Pourquoi j’ai choisi "Léman 69" comme indicatif radio ?

Bonjour à vous, mes fidèles lecteurs ! Comme promis, je vais enfin vous dévoiler pourquoi j’ai choisi "Léman 69" comme indicatif radio. Derrière ce choix se cache une signification bien plus profonde qu’un simple ensemble de lettres et de chiffres. Il est le reflet de deux éléments fondamentaux de ma vie : mon lien puissant avec le lac Léman et un clin d'œil à l’histoire des télécommunications locales. Même si je ne peux pas voir ce magnifique lac qui borde la région où je vis, je le ressens intensément à travers d’autres sens. Et c’est cette connexion intime que je veux partager avec vous. Mon lien avec le lac Léman Le lac Léman est bien plus qu’un simple lieu de navigation pour moi. Il est le théâtre de mes aventures et la source d’un lien profond avec la nature. En tant que personne aveugle, je ne peux évidemment pas profiter visuellement de ses paysages, mais cela ne m'empêche pas de me sentir en totale harmonie avec ce lieu. Au contraire, mes autres sens prennent le relais et m’offrent une manière tout aussi riche et immersive de vivre le Léman. Je perçois le lac à travers des éléments que je ressens profondément. Le bruit des vagues caressant la coque de mon bateau me donne une idée de la force de l’eau. La brise qui souffle sur mon visage me parle de la direction du vent, et la tension des voiles m’indique que nous sommes en mouvement. Chaque vibration du bateau, chaque changement subtil dans l’atmosphère me plonge au cœur de l’expérience de navigation. Ce sont ces sensations qui font du Léman un espace unique pour moi, où chaque sortie sur le lac est une communion avec les éléments naturels. Je m'y sens libre, porté par les mouvements de l’eau, le souffle du vent, et toutes les nuances de température et d'humidité qui me renseignent sur l’environnement qui m'entoure. En choisissant le nom "Léman", j’ai voulu rendre hommage à cet espace naturel où je me sens ancré et en parfaite connexion. ### Pourquoi le chiffre "69" ? Le choix du chiffre "69" ne relève pas du hasard. En Suisse, sur les fréquences libres, on peut choisir son indicatif radio, mais pas le chiffre qui l’accompagne. Ce dernier est lié à l’ancien préfixe téléphonique de la région où l'on réside. Dans mon cas, le chiffre "69" renvoie à la zone qui s’étend d'Yverdon à Montreux, en passant par Lausanne et Villeneuve. Ce préfixe était autrefois utilisé pour identifier cette partie de la Suisse romande dans le réseau téléphonique, avant d’être remplacé par d'autres codes. Choisir ce chiffre pour mon indicatif est donc un clin d’œil à cette période, un lien avec l’histoire des télécommunications locales. Mais ce chiffre "69" a aussi une résonance particulière pour moi. Il correspond à une région qui m’est familière, où je navigue souvent et dont je connais les moindres recoins. Bien que je ne voie pas les villes qui bordent le lac, je ressens leur présence d’une manière bien différente. Le vent peut changer subtilement lorsqu’on se rapproche des montagnes, et le son de l’eau peut résonner différemment contre les falaises. La température de l’air varie en fonction de l’endroit où l’on se trouve, tout comme la profondeur de l’eau affecte la façon dont je perçois les vagues. Ces signes invisibles, mais bien perceptibles pour moi, m'ancrent dans le territoire. Le chiffre "69" représente donc pour moi bien plus qu'un simple numéro. Il incarne cette partie du canton de Vaud qui m’est chère et avec laquelle j’ai créé des liens sensoriels intimes au fil des navigations. Il est le pont entre mon passé, l’histoire des communications, et mon présent, où le Léman reste un espace de liberté et de connexion. Un indicatif qui fait sens L’indicatif "Léman 69" ne se contente pas d’être un simple code sur les ondes. Il est le reflet de mon identité, de mes expériences et de mon attachement au lac Léman. C’est une manière pour moi de raconter une histoire à travers cet appel : celle d’un homme qui navigue sans la vue, mais avec tous les autres sens en éveil. Lorsque j’utilise cet indicatif, je partage bien plus que ma passion pour la radio, je dévoile une partie de mon univers, fait de sensations, de souvenirs et d’histoire. Pour moi, chaque indicatif radio doit avoir une signification personnelle. Il ne s’agit pas seulement d’un identifiant technique ; il doit révéler une part de l’âme de la personne qui se trouve derrière le micro. À chaque transmission de "Léman 69", j’essaie de transmettre une sensation, une émotion liée à mes navigations. Bien que certains voient le lac Léman, ses montagnes et ses paysages pittoresques, moi, je le vis autrement. Mon monde est rempli de sons, de mouvements et de sensations, et c’est cette richesse intérieure que je veux faire passer à travers mon indicatif. Un mot sur les indicatifs en Suisse Je sais que certains d’entre vous sont également curieux de comprendre comment les indicatifs sont attribués pour les fréquences libres en Suisse. C'est un sujet à la fois fascinant et complexe, qui repose sur des règles bien définies. Toutefois, il existe une marge de liberté pour personnaliser son indicatif afin qu’il corresponde à la personne derrière le micro. Comment se forment les indicatifs en Suisse ? En Suisse, les indicatifs pour les fréquences libres sont organisés selon une structure précise, que vous pouvez personnaliser en partie. Un indicatif se compose de lettres et de chiffres. Il commence généralement par une combinaison de lettres, suivie d’un chiffre qui correspond à la région d’émission. Pour les opérateurs travaillant sur des fréquences libres, ce chiffre est dérivé de l’ancien préfixe téléphonique de la région, une manière d’ancrer l’indicatif dans l’histoire des télécommunications locales. Après le chiffre, l’opérateur peut choisir les lettres restantes, permettant ainsi une personnalisation qui correspond à ses goûts et à ses préférences. Cela explique pourquoi j’ai choisi "Léman" pour représenter mon attachement au lac et à ma région. Le choix du chiffre "69" n’était pas entre mes mains, mais il m’a paru tout à fait approprié compte tenu de mes attaches avec cette partie de la Suisse romande. Je prévois d’aborder plus en détail ce processus dans un prochain article. Je vous expliquerai comment choisir un indicatif qui vous ressemble et quelles sont les étapes à suivre pour obtenir son propre code sur les fréquences libres. Mais avant cela, je tenais à partager avec vous l’histoire derrière "Léman 69" et ce qu’il représente pour moi. ### À bientôt sur les ondes ! Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cet article. J'espère que vous comprenez mieux maintenant pourquoi j’ai choisi "Léman 69" comme indicatif radio. J’ai hâte de lire vos commentaires et d’échanger avec vous sur ce sujet passionnant. Et qui sait, peut-être aurons-nous l’occasion de nous croiser sur les ondes ? Si vous passez sur le canal 4 FM, n’hésitez pas à lancer un appel. À très bientôt pour de nouvelles aventures radiophoniques et navigatrices ! N'oubliez pas de veiller le canal 4 FM ! 73’s à tous !

jeudi 3 octobre 2024

Mon 2e Contact CB : Retour sur une Expérience Palpitante

Salut à tous ! Aujourd'hui, j'ai envie de partager avec vous une expérience marquante : mon 2e contact CB. Pour ceux qui s'intéressent à la radio, vous savez à quel point chaque contact peut être excitant, et celui-ci ne fait pas exception ! Ce contact a eu lieu le 24 novembre, juste quatre jours après mon tout premier échange sur les ondes. J'étais tranquillement assis à mon bureau, en train de travailler sur mon ordinateur, quand j'ai entendu un appel qui a immédiatement capté mon attention. « Cooper 67, Cooper 67, lance appel sur le canal 4 ! » Voilà ce que j'ai entendu, et bien sûr, je n'ai pas pu résister à l'envie de répondre. Pour ceux qui ne le savent pas, "Cooper 67" est l'indicatif de mon correspondant ce jour-là. De mon côté, mon indicatif est "Léman 69", un choix que je vous expliquerai plus en détail dans un prochain post, car il a une signification particulière pour moi. Notre échange a duré environ 2 à 3 minutes, ce qui est assez court, mais c'était suffisant pour que l'adrénaline monte et que je ressente cette excitation si particulière. Lors de ce contact, j'ai pris soin de lui demander son prénom (cette fois, je n'ai pas oublié !) ainsi que ses conditions de trafic. L'opérateur s'appelait Éric et utilisait un President Randy III, une radio bien connue parmi les amateurs de CB. Cependant, je n'ai pas réussi à me souvenir du modèle de son antenne, ce qui est dommage, mais ça arrive quand on est pris dans l'instant. Même si le contact a été bref, il a une fois de plus ravivé cette passion que j'ai pour la CB. Chaque échange sur les ondes est unique, et c'est ce qui rend ce hobby si passionnant. Ce contact a eu lieu grâce à mon Alan 42, une radio qui m'a offert de nombreux bons moments, et surtout beaucoup d'espoir. En effet, après ce 2e contact, j'étais persuadé que d'autres allaient suivre, et je ne me suis pas trompé ! Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'effectuer près de 50 contacts CB, une belle performance dont je suis assez fier. Cependant, il faut savoir que la majorité de ces 50 contacts ont été réalisés avec un autre équipement : mon President McKinley, couplé à une antenne de voiture. Ce duo a été particulièrement efficace pour établir des liaisons stables et de qualité. Mais je ne vais pas entrer dans les détails maintenant ; je vous en parlerai plus en profondeur dans un autre article, car il y a beaucoup à dire sur ce matériel et sur les performances qu'il permet d'obtenir. Malheureusement, après ce 2e contact, une mauvaise surprise est arrivée. J'ai eu un petit accident avec mon Alan 42, que j'avais depuis un bon moment. Ce n'est pas une casse récente, en fait, cela s'est produit l'année dernière. Par maladresse, j'ai fait tomber la radio, et le rail de fixation des piles s'est cassé. C'était une véritable frustration, d'autant plus que j'avais installé ma plus grande antenne portable, l'Albrecht Hyflex, pour maximiser ma portée. Cette combinaison promettait des contacts intéressants, mais l'incident a interrompu mes plans. Pour le moment, je ne sais pas encore si mon Alan 42 est réparable, mais en attendant, j'ai investi dans un PNI Escort HP 82. C'est une radio que je n'ai pas encore pu tester comme je le souhaiterais, mais je suis confiant et patient. Je suis certain que des contacts intéressants m'attendent à nouveau, et je suis prêt à explorer les possibilités qu'offre cet appareil. Enfin, pour ceux d'entre vous qui sont également passionnés de CB, je vous invite à veiller sur le canal 4 en FM, qui est le canal d'appel en Suisse romande. Si vous êtes équipés, cela pourrait être une belle opportunité de faire des contacts et d'échanger avec d'autres opérateurs de la région. Rien ne vaut le plaisir de tomber sur une voix familière ou de rencontrer quelqu'un de nouveau sur les ondes. Je vous parlerai bientôt de l'origine de mon indicatif "Léman 69", mais en attendant, je tiens à remercier tous ceux qui suivent ces petites aventures CB avec intérêt. Chaque contact est une nouvelle expérience, et je suis heureux de pouvoir les partager avec vous. À tous les passionnés de CB, 73's et à très bientôt sur le canal 4 ! --- Cet article vous donne un aperçu de mon parcours CB et des défis rencontrés, mais aussi des belles rencontres faites sur les ondes. N'hésitez pas à partager vos propres expériences, et restons connectés via les ondes !

mardi 1 octobre 2024

L'Importance de la Radio VHF en Mer

Bonjour à tous, Aujourd'hui, nous allons parler d’un sujet crucial pour tout navigateur : l'importance d'avoir une radio VHF à bord. Contrairement à la CB, la VHF (Very High Frequency) est spécifiquement conçue pour les communications en mer et est indispensable pour garantir votre sécurité. Que vous naviguiez à bord d’un voilier ou d’un bateau à moteur, la VHF est un outil incontournable. Voici pourquoi vous devriez toujours avoir une radio VHF (voire deux) à bord. ### 1. Demander une Place dans un Port Lorsque vous arrivez dans un port ou une marina, la VHF est votre principal moyen de communication pour demander une place d'amarrage. Vous contactez les autorités portuaires sur un canal dédié et vous obtenez rapidement des instructions pour l’accostage. Cela permet de faciliter votre arrivée et d'éviter tout malentendu ou encombrement. ### 2. Contacter les Autres Bateaux Que ce soit pour coordonner des manœuvres, éviter une collision, ou simplement échanger des informations avec les bateaux à proximité, la VHF vous permet de communiquer directement avec les autres navires. Cette communication est particulièrement précieuse dans des conditions de faible visibilité, comme le brouillard ou la nuit. ### 3. Émettre un Message de Sécurité La VHF vous permet également d'émettre des messages de sécurité, comme signaler un obstacle flottant ou un bateau en difficulté. Les canaux de sécurité sont prioritaires pour la diffusion d'informations importantes, assurant ainsi la sécurité de tous les navires dans les environs. ### 4. Faire une Demande d'Assistance En cas de panne moteur, d’avarie ou de toute autre situation nécessitant de l’aide, la VHF est là pour que vous puissiez appeler à l’assistance. Vous pouvez contacter les services de secours maritimes, d’autres navires ou même un remorqueur local. Le temps de réponse est souvent plus rapide qu'avec d'autres moyens de communication. ### 5. Recevoir un Bulletin Météo Les conditions météorologiques en mer peuvent changer rapidement. Grâce à la VHF, vous pouvez recevoir des bulletins météo actualisés, diffusés régulièrement sur certains canaux. Ces informations sont cruciales pour prendre des décisions éclairées et garantir une navigation en toute sécurité. ### 6. Émettre un Message de Détresse C’est probablement la fonction la plus importante de la VHF : en cas d’urgence grave, comme un naufrage ou un incendie à bord, vous pouvez émettre un appel de détresse (Mayday). Ce type de message est prioritaire sur tous les autres et déclenche une réaction immédiate des services de secours. Avoir une VHF à portée vous assure une communication rapide avec les équipes de sauvetage, même en haute mer. ### Pourquoi Deux Radios VHF ? Il est souvent recommandé d'avoir à bord une radio VHF fixe et une portable. La radio fixe a une meilleure portée et est plus puissante, tandis que la portable, légère et facile à transporter, est idéale pour les situations d’urgence, notamment si vous devez évacuer le bateau. ### Conclusion Avoir une radio VHF à bord est indispensable pour toute navigation en mer, que ce soit pour la sécurité, les communications, ou même pour recevoir les prévisions météo. Si vous préparez un voyage en mer, assurez-vous que votre VHF fonctionne correctement et que vous maîtrisez son utilisation. Pour plus d’informations sur la VHF marine et son utilisation, voici un lien utile vers un guide complet ici https://www.google.ch/search?q=guide+complet+d%27utilisation+de+la+VHF+marine&sca_esv=a982c7140206c012&sca_upv=1&sxsrf=ADLYWIKMf59Vo3aawrD4TPCiiUw2JikHzw%3A1727795834109&source=hp&ei=ehL8ZpyrAsfj7_UP7qGQmA0&iflsig=AL9hbdgAAAAAZvwgiqyZZ82cAGNA7oikMDqtXVlhtrNi&ved=0ahUKEwic0LqHve2IAxXH8bsIHe4QBNMQ4dUDCBg&uact=5&oq=guide+complet+d%27utilisation+de+la+VHF+marine&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IixndWlkZSBjb21wbGV0IGQndXRpbGlzYXRpb24gZGUgbGEgVkhGIG1hcmluZTIIEAAYgAQYogQyCBAAGIAEGKIEMggQABiABBiiBDIIEAAYgAQYogQyCBAAGIAEGKIESKDyAVDa3AFYtesBcAF4AJABAJgBcaAB3AWqAQM2LjK4AQPIAQD4AQGYAgmgAvMFqAIKwgIHECMYJxjqAsICBxAjGLACGCfCAggQABiiBBiJBcICChAhGKABGMMEGArCAgQQIRgKmAMFkgcDNi4zoAfDJg&sclient=gws-wiz. Bonne navigation à tous, et n’oubliez pas : votre sécurité en mer commence par une bonne communication !

Présentation détaillée de la radio VHF Vertex VX-180 : sécurité et convivialité sur le Léman !

Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, on reparle radio ! Eh oui, après vous avoir présenté plusieurs modèles différents et évoqué l’imp...